La sagesse du temps
Il faut laisser du temps au temps qui de temps en temps décide seul de l’avenir incertain de bien des choses qui, malheureusement ne se comprennent pas toujours facilement.
Maître de l’avenir dans une école de sagesse follement mal pensé, le temps, dans bien des cas, prend du temps pour nous enseigner de l’importance du temps gaspillé fort souvent dans des futiliités.
Le commentaire critic d’un sage sur les commentaires évasifs ou irréfléchis des commentateurs non avisés sur la notion du temps, c’est que le temps n’est pas à nous. Étant tel, il est trop précieux pour pouvoir le laisser entre les mains des fous doux qui ne savent pas que même le pouvoir à vie est éphémère.
Oui, sauf une meilleure compréhension du temps peut faire comprendre aux opportunistes et affairistes politiques qui courent après des postes pour tout simplement faire de l’argent facile dans un pouvoir composé des agents corrompus des âmes méchantes, que le pouvoir arbitraire et fort même d’un puissant dictateur est momentané.
Puisque c’est l’accomplissement de petits ou de grands projets qui mesure la durée du temps, donc le maitre du temps et des circonstances, dans sa sagesse, permet toujours aux sages de courir après de grandes réalisations pendant, qu’il laisse d’une façon démesurée, aux fous qui se croyaient sages et même beaucoup plus intelligents que beaucoup d’autres, de partir après des choses passagères ou de courte durée.
Ainsi, dans un monde de vie de sagesse qui, à travers les tohubohu du quotidien, se complique dans un monde de vie de folie, la beauté du temps se résume, définitivement, dans les réalisations que jugent d’un jugement impartial, sur les trônes d’un juge appelé postérité.
“La vie est un rêve pour les sages, un jeu pour les fous, une comédie pour les riches, et une tragédie pour les pauvres“, écrit Sholem Aleichem.
Ce qui, définitivement, dans une réflection bien trop aprofondie, permet de conclure, on peut toujours apprendre sans comprendre de la subjectivité et complexité de bien des choses abstraites aussi bien que concrètes.
Il faut laisser du temps au temps pour, finalement, arriver à cette conclusion que seul le temps peut, dans bien des cas, aider à comprendre ce que la sagesse du temps est, en terme de discernement, réservé seulement aux sages.
Car, seul le temps peut, dans sa sagesse, faire comprendre que c’était mieux de partir seul au lieu, pendant longtemps et même trop longtemps, de se faire mal accompagné dans des projets sans issues avec des hommes et des femmes sans visions.
En fin de compte, ce texte est l’expression de tous ceux qui préfèrent marcher seuls, pour pouvoir marcher droit devant les adversités.
À un moment ou les tentations faites avec de l’argent facile venant des hommes et femmes corrompus, immoraux et arrogants sont si grandes, donc trouver des gens qui peuvent en faire la route seul au lieu d’être mal accompagné par des gens qui ne sont pas capables de résister contre les premiers assauts de la vie, n’est pas chose facile.
C’est aussi une position rectiligne parmi tant d’autres de ceux qui, quotidiennement, luttent pour un changement social, économique et politique dans un pays ou l’État est en mauvais état.
Il est aussi une forme de motivation pour tous ceux qui, particulièrement considérés comme la majorité silencieuse, n’ont pas la force de penser ou le courage de dénoncer les inégalités sociales, les injustices et les abus de toutes sortes.
Malheureusement, même là encore, il faut laisser du temps au temps pour comprendre les véritables mains cachées derrière toute cette histoire de déstabilisation. Ouf, le temps. Si, effectivement, le temps le permet.
Prof. Esau Jean-Baptiste