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Le parti politique EDEM s’inquiète de la détérioration du climat sécuritaire en Haïti

La structure politique dénommée  EDEM ( Elan Démocratique pour la Majorité) a exprimé ce mardi 28 mars lors d’une rencontre avec la presse à la Réserve Hôtel, Pétion-ville sa vive préoccupation face à la l’agravation du climat sécuritaire multidimensionnel que fait face le pays ces derniers jours.

Dans ses propos de circonstance, l’ancien député Déus DERONNETH , secrétaire général du parti EDEM, a attiré l’attention de tous en ce qui a trait à la délocalisation forcée des habitants de plusieurs quartiers notamment à  Port-au-Prince sous la menace des gangs armés. ” Tout le monde voit seulement les gangs armés qui sèment la terreur dans les quartiers mais personne ne s’intéresse à voir le problème dans sa profondeur” , a indiqué l’ancien parlementaire, avant de souligner qu’il faut trouver les personnes qui alimentent ces individus en armes et munitions pour pouvoir dit-il espérer à  résoudre le problème d’insécurité accrue que connait le pays.

Plus loin, Déus DERONNETH n’a pas manqué de souligner la fermeture de plusieurs établissements scolaires notamment dans le département de l’ouest face à la montée vertigineuse de l’insécurité. ” Certaines de ces écoles annoncent qu’ils vont continuer leurs cours en ligne sans oublier le manque de réseau d’internet qui existe en Haïti ” , a t-il souligné, une façon de pouvoir sensibiliser les gens à se mettre ensemble dans l’objectif  pour  trouver une  façon de juguler la crise sécuritaire s’évissant en Haïti.

À entendre l’ancien député de la commune de Marigot, département du Sud-est, si on continue à ignorer les causes profondes de l’insécurité en Haïti, on va tout le temps essayer à résoudre ce problème mais au final pour aucun résultat probant a t-il fait savoir. “

Par ailleurs, il en profité pour dénoncer le silence des institutions des droits humains qui d’après lui n’ont pipé mot sur la situation chaotique que nous vivons actuellement.

Face à une telle situation, l’homme politique croit en une solidarité nationale  pour pouvoir s’en sortir. ” Aujourd’hui nous faisons appelle à une solidarité nationale au sein de la population haitienne pour rétablir la paix. On doit s’arrêter de courir mais plutôt apprendre à se solidariser”, a t-il préconisé.

Miracson Mondesir

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Lovelie Stanley NUMA

Lovelie Stanley NUMA, Journaliste Écologique et PDG Impulse WebMedias. Coordonnatrice Générale de l'association dénommée "Collectif des Journalistes Haïtiens Engagés pour l'Environnement (CoJHEE). La voix des sans-voix. Le journalisme utile c'est ma passion. Je travaille également pour des médias internationaux.