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Primaires démocrates: Avec ses victoires dans le Mississippi, Missouri, Idaho, et surtout Michigan, Biden continue de créer la sensation dans les primaires démocrates

 

À chaque triomphe, avec son profil de candidat modéré, l’ex-vice-président des États-Unis continue de créer sensation. Il se positionne sérieusement dans la course et, du même coup, commence à attirer de plus en plus de donateurs intéressés à financer sa campagne.

Que ce soient aux élections primaires ou générales, il ne signifie pas seulement d’avoir de plus de délégués nécessaires dans la course pour la nomination ou de grands électeurs au scrutin de novembre, mais s’imposer dans les États décisifs surtout avec une diversité de groupes ethniques puisque la course à la Maison Blanche ne se joue vraiment que dans une douzaine d’États appelés les swing states.  « Dans le contexte de l’élection présidentielle aux États-Unis, un swing state, également appelé État-charnière, État pivot, est un État des États-Unis au vote indécis et qui peut donc changer de camp, d’un scrutin à l’autre, entre les deux partis dominants et faire basculer le résultat du vote final. »

De plus, « Traduit littéralement, un “swing state” est un Etat-pivot, Etat-charnière ou Etat-indécis. Dans chacun d’entre eux, le vote n’est acquis ni pour les républicains, ni pour les démocrates, qui ont chacun traditionnellement leurs fiefs. Tous les quatre ans, les électeurs sont divisés. Souvent les plus peuplés, ils possèdent chacun un nombre de grands électeurs en fonction de ce facteur. Le candidat doit y emporter la totalité du collège électoral. »

En tout, ils sont une dizaine : Colorado, Floride, Iowa, Michigan, Nevada, New Hampshire, Ohio, Pennsylvanie, Wisconsin, Virginie et Caroline du Nord. Généralement, durant les campagnes des élections présidentielles américaines de novembre, avec des spots publicitaires massifs, ces États pivots sont les plus visités par les candidats.

Tel était le cas pour Michigan ou ces derniers jours le sénateur et le vice-président, dans l’optique de remporter cet État clé, avaient déployés de fortes mobilisations. De plus, lors des primaires du parti démocrate en 2016, Sanders avait gagné cet État pivot contre Hillary Clinton. Tandisque, aux élections générales de cette même année, c’était le candidat républicain Donald Trump qui l’avait remporté contre son adversaire Hillary Clinton.

Donc en gagnant quatre des six caucus du semi Super Tuesday d’hier soir, mais surtout dans cet État clé et industriel du Midwest des États-Unis que le sénateur Sanders s’était imposé lors des primaires de 2016 face à Hillary Clinton, l’ancien bras droit de Barack Obama montre, par ses discours, qu’il peut rallier non seulement la classe ouvriere, mais il peut aussi compter sur une majorité de l’électorat afro-américain pour battre Donald Trump le 3 novembre.

De par ses défaites dans des derniers États du Sud et le Midwest comme le Michigan, État industriel, il est évident que le message ne passait pas vraiment entre le sénateur et l’électorat démocrate. Le discours de celui qui prône une «révolution politique» et qui savait mobiliser et électriser des foules souvent jeunes, des universitaires, des familles d’immigrants et des gens de la classe ouvrière autour de ses promesses d’assurance-maladie universelle et d’études gratuites ne passait pas.

Désormais, il reste à savoir, après les défaites du sénateur surtout dans l’État clé comme celui du Michigan, si l’on va assister à un retrait de Sander ou il compte continuer, tout en espérant un revirement pendant le reste du processus. Déjà, ils sont nombreux ceux qui dans les commentaires qui pensent que, s’il choisit toutefois de rester jusqu’à juin, cela affaiblirait dans une certaine mesure l’ancien numéro 2 dans ses ambitions de battre l’actuel président aux élections générales de novembre.

En attendant une quelconque décision du sénateur et son équipe, après les résultats des votes du mardi 10, Joe Biden dispose maintenant de 847 délégués contre 709 pour Bernie Sanders. Le nominé démocrate aura besoin, sur les 3,979 délégués disponibles, de 1,991 d’entre eux pour avoir accès dans un premier temps à la Convention démocrate de 202o, qui aura lieu à Fiserv Forum, Milwaukee, Wisconsin du 13 au 16 juillet et finalement, aux élections générales du 3 novembre.

Prof. Esau Jean-Baptiste

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Lovelie Stanley NUMA

Lovelie Stanley NUMA, Journaliste Écologique et PDG Impulse WebMedias. Coordonnatrice Générale de l'association dénommée "Collectif des Journalistes Haïtiens Engagés pour l'Environnement (CoJHEE). La voix des sans-voix. Le journalisme utile c'est ma passion. Je travaille également pour des médias internationaux.