ENVIRONNEMENT

Le FEM alloue un montant de 4.6  millions de dollars à Haïti pour renforcer la résilience climatique du secteur de l’eau potable dans le Sud  

Le Fond pour l’Environnement Mondial (FEM) par le biais du Programme des Nations Unies pour le Développement PNUD, annonce   avoir mis à la disposition de l’état haïtien un montant de 4.6 millions de dollars américains.  L’objectif principal est de permettre à  l’état haïtien  de fournir à la population les services de base et réduire les risques de conflits ainsi que les effets des catastrophes naturelles, notamment ceux liés aux changements climatiques, lit-on dans un communiqué rendu public ce jeudi 9 mars.

En effet, ce fond qui sera géré par le PNUD servira à financer le projet « Renforcement de la résilience climatique du secteur de l’eau potable dans le Sud d’Haïti (RESEPSE) » , plus particulièrement dans le département Sud-est en appui au Ministère de l’environnement (MdE), a indiqué ce communiqué qui souligne que la présentation officielle du projet RESEPSE a eu lieu ce jeudi 9 mars à l’hôtel Montana,   Pétion-ville, en présence des officiels du Gouvernement haïtien, des partenaires techniques et financiers de l’État haïtien et des représentants d’institutions partenaires du projet.

 Le PNUD  a tenu à souligner que ce projet est inscrit dans le cadre global  de la décennie de l’eau ( 2018-2028) et de l’objectif 6 de l’Agenda 2030 de l’Organisation des Nations Unies.

«  Cet événement est pour moi l’occasion de réitérer l’engagement du Gouvernement haïtien aux côtés de ses partenaires techniques et financiers, pour améliorer le bien-être de tous les Haïtiens conformément aux Objectifs de Développement Durables (ODD) » , a déclaré le ministre de l’environnement, James Cadet. Il en profité par ailleurs, pour exprimer ses vœux pour que ce projet soit exécuté suivant une approche participative et inclusive en vue  dit-il d’obtenir des résultats probants.

De son côté, le représentant du PNUD en Haïti, M. Nick R. Hartmann,  a fait savoir qu’ en Haïti, il existe une forte disparité entre les zones urbaines et rurales. «  Selon l’UNICEF, 26 pour cent (26%) des Haitiens n’ont pas accès à des sources d’eau améliorées ( 41 pour cent (41%) en milieu rural et 5 pour cent (5%) en milieu urbain). Nous devons faire mieux pour combler les écarts et agir plus vite en vue de garantir l’accès à l’eau aux populations les plus vulnérables »,  a-t-il encouragé.

Le Programme des Nations Unies pour le Développement en a profité pour tirer la sonnette d’alarme  considérant que les données à date sont sans appel et montrent qu’il est crucial d’agir sur le secteur de l’eau et de l’assainissement en  tenant compte des risques climatiques existants.

Miracson Mondesir mondesirmiracson1998@gmail.com

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Lovelie Stanley NUMA

Lovelie Stanley NUMA, Journaliste Écologique et PDG Impulse WebMedias. Coordonnatrice Générale de l'association dénommée "Collectif des Journalistes Haïtiens Engagés pour l'Environnement (CoJHEE). La voix des sans-voix. Le journalisme utile c'est ma passion. Je travaille également pour des médias internationaux.