Économie

“De bons indicateurs économiques pour les entreprises françaises installées en Haïti”, selon Fabrice BLAZQUEZ.

Le chef du service économique en République dominicaine(compétent pour Haïti), M. Fabrice BLAZQUEZ a fait le point sur la situation macroéconomique en Haïti pendant sa mission de trois jours dans le pays en service de la France pour évaluer la situation difficile dans laquelle se trouvent les entreprises françaises en Haïti. « Je pense qu’il y a de bons indicateurs économiques en terme de croissance », a-t-il fait savoir, pendant sa participation mercredi 15 février à un cocktail organisé dans la Résidence de l’Ambassadeur de France à Bourdon.

Frabrice BLAZQUEZ, dans ses propos de circonstance, a expliqué la raison de sa visite en Haïti , dont l’objectif était de déterminer et d’évaluer dans le cadre du suivi de la mission sur la situation macroéconomique en Haïti la réalité des entreprises françaises qui sont en train de confronter d’énormes difficultés en Haïti, en ce qui à trait à la situation d’insécurité généralisée que connait le pays.

Toutefois M.Blazquez croit dur comme fer qu’il y a de bons indicateurs économiques en Haïti terme de croissance , mais il faut qu’il y ait, selon lui, de la sécurité pour être en mesure de les exploiter.

De son côté, l’Ambassadeur de France en Haïti, Fabrice MAURIÈS a salué les efforts d’Haïti notamment ceux du Ministère de l’économie et des Finances entrepris depuis l’année dernière pour, dit-il, faire progresser les finances publiques. En ce sens, M. Mauriès affirme avoir parlé avec le ministre de l’économie et des finances en l’occurrence M. Michel Patrick BOISVERT sur cette question pour qu’il puisse travailler à l’idée de restaurer la confiance avec les bailleurs, pour ensuite s’attaquer aux grands chantiers de la réforme fiscale et la gestion des dépenses publiques. « Je pense que ce sont autant de dossier capitaux pour remettre l’économie haitienne sur les rails de la croissance », a-t-il déclaré , espérant que ces efforts se poursuivent pour que le problème économique de la crise haïtienne soit traité et résolu.

Pour sa part, le ministre de l’économie et des finances, M. Michel Patrick BOISVERT qui a eu le plaisir de rencontrer le représentant de la France en Haïti dit attendre de son côté après cette visite un appui financier pour Haïti durant l’année budgétaire 2022-2023. « Vu que c’est un représentant de la France qui est en Haïti et la France fait partie intégrante de l’Union Européenne donc dans le cadre de notre budget pour l’année 2022-2023, on attend un appui budgétaire de l’Union Européenne », fait savoir M. Boisvert.

Il n’a pas manqué souligner les différentes réformes entreprises par le ministère qu’il dirige en citant le programme SMP ( Staff Monitored Programme) en collaboration avec le Fonds Monétaire International, la réforme au niveau de l’Administration Générale des Douanes, à travers notamment le code douanier ainsi que le tarif douanier, le code général des impôts, le livre des procédures fiscales, entre autres documents qui s’inscrivent dans le cadre de cette réforme.

Le titulaire du MEF a mis l’accent dans la foulée sur le cadre budgétaire ainsi que des dépenses à moyen terme entreprises par le gouvernement en espérant des résultats probants.

Il faut souligner, qu’au cours de ce cocktail organisé dans la Résidence de l’Ambassadeur de France en Haïti, des représentants de plusieurs grandes entreprises françaises, des cadres importants dans le secteur économique haitien dont Georges Henry Fils, Vice gouverneur de la Banque Centrale, Mme Fatima Prophète du Centre de Facilitation des Investissements (CFI) et l’économiste Enomy Germain ont été présents.

Notons qu’en Haïti, selon Fabrice BLAZQUEZ, il existe au moins une quinzaine d’entreprises privées françaises, alors qu’en République Dominicaine on retrouve plus d’une trentaine, soit le double de celles qui sont installées en Haïti.

Miracson MONDÉSIR
Mondesirmiracson1998@gmail.com

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Lovelie Stanley NUMA

Lovelie Stanley NUMA, Journaliste Écologique et PDG Impulse WebMedias. Coordonnatrice Générale de l'association dénommée "Collectif des Journalistes Haïtiens Engagés pour l'Environnement (CoJHEE). La voix des sans-voix. Le journalisme utile c'est ma passion. Je travaille également pour des médias internationaux.