EDUCATIONSECURITE

L’UNICEF dénonce les actes de violence armés contre les établissements scolaires en Haïti.

<< Les actes de violence armée contre les écoles en Haïti, notamment les fusillades, et les enlèvements, se sont multipliés par neuf en un an, alors que l’insécurité grandissante et les troubles généralisés commencent à paralyser le système éducatif du pays >>, a signalé le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance( UNICEF) .

Il souligne également durant les six premiers jours du mois de février, 30 écoles ont été fermées en raison de la montée de la violence dans les zones urbaines, tandis que plus d’une école sur quatre est restée fermée depuis octobre 2022 <>, a relaté
Bruno MAES, Représentant de l’UNICEF en Haïti.

Plus loin, l’UNICEF faisant référence aux informations du Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA), estime que 60 pour cent (60%) de la zone métropolitaine de Port-au-Prince est contrôlée par des groupes armés. Avec la montée des troubles sociaux ces dernières semaines, de nombreux directeurs d’école ont pris la décision de fermer les portes des établissements pour protéger les enfants d’éventuelles attaques. En janvier 2023, les enfants ont perdu en moyenne un jour et demi de classe par semaine. Sans action urgente pour protéger les écoles de la violence, les prédictions de l’UNICEF sont que les élèves risquent de perdre environ 36 jours d’école d’ici la fin du mois de juin>>, a alerté l’UNICEF dans ce communiqué.

Les troubles sociaux ont également eu impact sur le fonctionnement des écoles <>, a tenu à souligner L’UNICEF, ajoutant que malgré la montée de la violence et de l’insécurité dans le pays, le ministère de l’Éducation nationale de la formation professionnelle (MENFP) a intensifié ses efforts pour ouvrir les écoles, avec 3 écoles sur 4 rouvertes en décembre 2022 comparé à moins de 1 sur 10 en octobre.

« Alors que les enfants se remettent des effets de la violence armée, l’insécurité en Haïti ne montre aucun signe de répit. La violence continue de prélever un lourd tribut sur la vie des enfants à Port-au-Prince et ses environs, et les écoles ne sont plus épargnées. Un enfant qui a peur d’aller à l’école court le risque d’être recruté par des groupes armés. Nous devons agir de toute urgence pour protéger la vie et l’avenir des enfants », fait savoir le représentant de l’UNICEF en Haïti Bruno MAES.

En ce sens, l’UNICEF exhorte tous les acteurs à s’abstenir de toute action qui met en péril le droit des enfants à l’éducation, appelant également au gouvernement haitien de garantir la sécurité des écoles et de tenir pour responsables les groupes et les individus qui nuisent ou menacent les enfants à l’école, conclut le communiqué.

Miracson MONDÉSIR

mondesirmiracson1998@lovelie-numa

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Lovelie Stanley NUMA

Lovelie Stanley NUMA, Journaliste Écologique et PDG Impulse WebMedias. Coordonnatrice Générale de l'association dénommée "Collectif des Journalistes Haïtiens Engagés pour l'Environnement (CoJHEE). La voix des sans-voix. Le journalisme utile c'est ma passion. Je travaille également pour des médias internationaux.