Haïti-Politique: Fritz Alphonse Jean croit toujours en une transition de rupture pour 2023
À l’occasion de la fête de fin d’année ce samedi 31 décembre 2022, le président élu de l’accord Montana, Frizt Alphonse JEAN s’est adressé à la nation haïtienne. Faisant le bilan désastreux de la situation sécuritaire, socio-économique et politique d’Haïti, M. Jean a souligné que seule une transition de rupture et un large consensus permettront aux haitiens d’adresser les problèmes auquel fait face le pays.
L’ancien gouverneur de la banque centrale a des le début évoqué les divers moments difficiles que les familles haitienne ont dû traverser.
« Nous savons que cette année de 2022 a été très difficile pour vous. Bilan catastrophique, insécurité, kidnapping, vols, viol, l’inflation, le coût de la vie, les problèmes d’essence entre autres… », a rappelé l’économiste. Il a dans la foulée souligné le cas de beaucoup de gens qui sont obligés d’abandonner leurs maisons ainsi leurs activités à cause la fureur des gangs dans divers coins du pays notamment la région métropolitaine.
M. Jean en a profité pour dénoncer les gardiens de ce système qui sont responsables du chaos dans lequel nous vivons actuellement. Selon lui, ces derniers ne veulent pas emprunter le chemin de la transition de rupture mais ils préfèrent tirer les ficelles avec le gouvernement en place dans l’objectif de trouver leurs parts du gâteau.
« Aujourd’hui, force est de constater que seule une transition de rupture et un consensus peuvent nous permettre d’aborder les problèmes de mauvaise gouvernance, de violence, d’élections et de problèmes sociaux », a indiqué Frizt Alphonse Jean, précisant ce chaos généralisé dans lequel nous vivons doit nous apprendre que les petits accords de clans ne peuvent pas résoudre le problème.
Si l’on peut croire Monsieur Jean, pour que cette transition voie le jour, ces personnes doivent être écartées de la vie politique. « Pour se faire, comme l’exige toujours l’accord Montana, ses personnes qui ont armé nos jeunes devraient être mise à l’écart », a-t-il tancé, demandant par ailleurs à ce que les sanctions puissent continuer envers ceux qui représentent un handicap pour l’avancement du pays.
Toutefois, l’homme politique a formulé des vœux de bonheur pour le nouvel an. « Nous souhaitons que l’année 2023 apportera la lumière à la nation afin de trouver un large consensus qui accouchera la transition de rupture pour pallier la corruption, l’insécurité et pour que la justice soit forte », a-t-il conclut.
Miracson Mondesir
Mondesirmiracson1998@gmail.com