Opinions

Sont en réserves de la République…

Tous ceux et toutes celles qui, avec de grandes capacités académiques et expériences professionnelles pour servir leur pays.

Ils sont en réserves de la République du fait que politiquement et moralement ils ne sont pas impliqués ni de près, ni de loin, dans des malversations économiques et  combines politiques des dernières années. En un mot, ils n’étaient et ne sont pas les chiens de garde d’un système pourri, corrompu et mafieux du pays.

Ils ne sont pas en réserves de la République du fait qu’ils sont membres d’un tel parti politique de gauche ou de droite. Ils le sont parce qu’ils sont des patriotes avec une vision politique moderne, à l’idéal social de Dessalines. 

Quant aux haïtiens de la diaspora, cela fait longtemps qu’ils vivent à l’extérieur du pays. Mais en dépit de leurs absences sur le terrain politique semé de confusion et de division, actuellement ils sont des cadres sur qui peut compter le pays. 

Vu leurs compétences, expériences, suivies de leurs engagements et implications des affaires politiques et sociales du pays, ils sont beaucoup plus en réserves de la République que des tonnaux vides qui, chaque jour, font du bruit dans des stations de radio à grandes écoutes.

Ils sont en réserves de la République par-ce-qu’en tant que nationalistes, ils “ont donc ses racines dans la souffrance des masses, dans leur misère économique….”

Ils sont des serviteurs crédibles en attente de servir la République puisque, en dépit des malversations des pouvoirs corrompus des autorités immorales et incompetentes, ils ne se sont jamais impliqués dans des accords qui désacordent beaucoup plus la société. 

À aucun moment, comme des acteurs conséquents à l’intérieur du pays, Ils ne signent aucun accord et de documents anti-nationaliste demandant l’intervention des troupes militaires étrangères sur le sol d’Haïti.

De plus, pour ses longs combats politiques menés pendant des années en faveur de meilleures conditions de vie des masses populaires dans les bidonvilles des zones urbaines et des sections rurales de la paysannerie, ils sont donc sans réserves en réserve de la République.

Après la guerre froide, avec le concept de nouvel ordre mondial, dans les labyrinthes d’une démocratie occidentale imposé par des ambassades à Port-au-Prince, nombreux sont ceux qui, de par leurs soumissions aux diktats des blancs, sont devenus les collabos de l’international. 

Mais il y a d’autres, en dépit les vicissitudes et les aléas de la vie, ils se sont restés conséquents. Contrairement à une bonne partie de l’élite politique et économique qui, pour de l’argent ou des postes politiques s’associent à toutes formes de corruptions, eux ils sont toujours de l’autre côté de toutes ses mauvaises choses là. Donc vu leurs compétences académiques et expériences dans l’administration publique, suivies de leurs engagements aux causes démocratiques, ils sont définitivement en réserves de la République pour tout gouvernement de transition de Salut public.

Cependant, ne sont pas en réserves de la République, tous ceux qui pendant les dernières années, tout en dirigeant le pays comme une République bananière, pillent le trésor public, tuent, violent, et sèment le deuil dans les quartiers populaires.  

Définitivement, ils ne sont pas en réserves de la République. Leurs places sont derrière les barrreaux du Pénitencier national pour leurs implications dans  des crimes de sang, malversations et combines politiques de toutes sortes.

“La poubelle fait partie de ces objets qui ont gardé le nom de leur inventeur. C’est en effet un préfet de la Seine du nom d’Eugène Poubelle qui imposa cet objet dans les foyers parisiens en 1884, pour instaurer l’enlèvement des ordures ménagères dans la capitale. Aujourd’hui, la poubelle de l’histoire est cette place réservée pour les déchets politiques des hommes sans science et conscience rejetés et vomi par le peuple. Ainsi, que le peuple ne retourne pas à son vomi, tel est donc l’un de mes souhaits pour le pays en cette fin d’année.

Prof Esau Jean-Baptiste

Image Google pour illustration

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Lovelie Stanley NUMA

Lovelie Stanley NUMA, Journaliste Écologique et PDG Impulse WebMedias. Coordonnatrice Générale de l'association dénommée "Collectif des Journalistes Haïtiens Engagés pour l'Environnement (CoJHEE). La voix des sans-voix. Le journalisme utile c'est ma passion. Je travaille également pour des médias internationaux.