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De la subjectivité, complexité, et le doit-être du plaisir

Ce n’est pas le bonheur follement démesuré pendant un certain temps d’un fou de plaisir qui, pour le faire, avait sagement, économiser un peu d’argent, pour finalement, comme un insensé, en dépenser sans mesure dans des environnements de débauche. “La mère de la débauche n’est pas la joie, mais l’absence de la joie”, écrit Friedrich Nietzsche.

La joie de vivre, ce n’est pas boire sans réserve de l’alcool dans une boite de nuit “comme on verse de l’eau de mer dans un réservoir d’essence“. Si, dans un hopital, on donne aux malades des liquides en abondance pour éviter la déshydratation, trop de consommation d’alcohol dans le corps peut, absolument, nuire à la santé du  consommateur. 

Le plaisir ce n’est pas non plus vivre dans l’abondance ou la sur abondance même des choses dans un lieu qui fait grandement peur, d’une peur sans repis imposée par un groupe de malfrats sans foi ni loi.

C’est cette peur qui fait peur au quotidien dans un pays ou la souffrance d’une majorité fait, malheureusement la fortune sans mesure d’une minorité inconsciente de toute valeur humaine dans une société de deux peuples, et de deux modes de vie constraté.

Le plaisir, ce n’est pas et ne sera non plus la jouissance aveugle ou demesurée de tous les privilèges de l’État par un petit groupe de privilégiés corrompus dans un pays en mauvais état de décomposition.

Ce sera absurde ou de l’enfantillage aussi de penser que le plaisir, c’est la drogue, l’alcohol, le sex, le viol, le vol, la corruption et les flateries pour des privilèges et des postes politiques dans un gouvernement d’un PM démissionaire.  De belles et grandes maisons dans des quartiers résidentiels, des voitures, des beaux vêtements et des bijoux de grandes marques, de bons repas et du bon vin dans de luxieux restaurants, des vacances dans des hotels de classes, et toutes sortes de futiliités certes, mais ce n’est pas tout.  Il y a plus que ça dans la vie.

La joie de vivre, c’est défend les veuves, les enfants, les orphelins et les sans abris. En un mot, se fait un apotre de la justice là ou reigne l’injustice. C’est vivre sainement cette vie si courte et si fragile, follement en parfaite communion avec les autres.

C’est définitivement, se comporter en vrai et bon serviteur pour, en toute humilité et modestie, servir les autres, quelque soit leur classe sociale. C’est apprendre à comprendre les plus faibles, les déminus. En un mot, les plus défavorisés.

C’est aussi partager équitablement tout ce qui peut-être partagé  Il y a plus de plaisir dans les réalisations de grands et petits projets surtout dans les quartiers  populaires. Il y a beaucoup plus de plaisir dans l’entraide que dans l’exploitation à outrance et injustement des pauvres. 

Paske li pa nesesè pou w genyen, pou w genyen. Si sa w genyen an, ou pa fè di byen ak li (Tabou Combo dans la chanson 10 mars 82).  

Tout en refusant de faire de l’apologie de la pauvreté, ce texte a pour but de faire un rappel aux autorités et élites d’Haïti de travailler au service du bien commun qui est “l’ensemble des conditions sociales permettant d’atteindre mieux et plus facilement son plein epanouissement”.

Prof Esau Jean-Baptiste 

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Lovelie Stanley NUMA

Lovelie Stanley NUMA, Journaliste Écologique et PDG Impulse WebMedias. Coordonnatrice Générale de l'association dénommée "Collectif des Journalistes Haïtiens Engagés pour l'Environnement (CoJHEE). La voix des sans-voix. Le journalisme utile c'est ma passion. Je travaille également pour des médias internationaux.