Le temps de profiter
Dans son poème: Mon âme est pressée, le poète, romancier et musicologue Màrio de Andre, membre fondateur du moderniste brésilien écrit: “Je n’ai plus le temps pour les réunions interminables où l’on discute des statuts, des règles, des procédures et du règlement intérieur, sachant que rien n’arrivera.”
Puisque son âme est pressée, dans leur impatience face à tous ceux et toutes celles qui pensent de lui faire perdre du temps du peu qui lui reste, le romancier continue pour dire: ’’ je n’ai plus de temps de supporter des gens absurdes qui, malgré leur âge chronologique, n’ont pas grandi. Mon temps est court pour discuter des titres. Je veux l’essentiel, mon âme est pressée“, ajoute le poète.
Que de temps perdre dans des activités non rentable pour finalement se rendre compte que c’était du temps perdu. Mais prêt à répéter les mêmes erreurs, c’est vraiment ne pas comprendre la valeur qualitative et quantitative du temps.
“On ne peut pas rattraper le temps perdu, mais on peut arrêter de perdre son temps”, dit-on. Pour se faire, on doit enfin faire une évaluation de votre environnement, plus précisement de votre entourage faites de gens non productifs.
Une fois fait, il est encouragé de rester, le plus que possible, loin de ses personnes négatives. Faites vraiment attention aux mauvaises compagnies. Car, les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs, dit-on souvent.
De plus, il y a un proverbe Angolais qui dit: “Quand on se promène avec un écureuil, on apprend à grimper à l’arbre mais aussi à voler. Donc rester, aussi longtemps que possible, loin des gens qui, d’habitude, prennent plaisir à gaspiller leur temps, soit dans des discussions sans fin ou des aventures sans issus.
En agissant ainsi, tout en redoublant plus d’effort dans un quelconque projet donner, vous verrez qu’en d’un temps reccord, vous réalisera, en fait, ce qui, jusqu’alors, était négligé ou incapable de réaliser.
Tout en continuant sur cette voie, il faut aussi prendre conscience de votre état d’inconscience des réalités. Une démarche individuelle qui permet de faire une évaluation réelle des mauvaises habitudes.
Par exemple, la tendance de remettre à demain, soit par manque de motivation ou généralement de paresse ce qu’on a la possibilité de faire immédiatement, c’est gaspiller un temps qui, malheureusement, ne se rattrapera pas jamais.
Il y a une très grande différence entre le pouvoir et vouloir de faire. Le premier c’est la capacité, les moyens et possibilités de faire quelque chose. Tandisque, le second, c’est la volonté, cette force motrice qui est un élément très important à ne pas négliger, surtout dans le processus de planification et réalisation de toute chose.
Dès qu’il y a la volonté, il devient facile et même trop facile avec la capacité ou le pouvoir de faire, pour qu’un rêve se matérialise. Car l’essentiel dans la vie, ce n’est pas ce qu’on pense qui est seulement important. C’est ce qu’on fait avec cette pensée. Et, c’est ce faire qui compte.
Le temps perdu ne se rattrape pas jamais, mais continuer à se procastiner autour d’un projet, c’est-à-dire, à ne rien faire, c’est se perdre du temps dans une période de temps que malheureusement qu’on a pas de contrôle.
Éviter le plus possible les distractions. Apprendre à ne pas perdre de temps pour ne pas dire: Si m te konnen. Paske si w te konnen toujou dèyè.
Prof. Esau Jean-Baptiste