Sud-est/Societé: l’organisme féministe REFOJ a célébré autrement la journée contre la violence faite aux femmes.
Sensibiliser et conscientiser les femmes sur les principales dérives des violences conjugales considérées comme un fléau destructeur des femmes, est l’objectif visé par l’équipe du Réseau des Femmes Organisées de Jacmel (REFOJ). À l’occasion de la célébration de la journée contre la violence faite aux femmes célébrée le vendredi 25 novembre et ses Seize (16) jours d’activistes de la période allant du 25 novembre au 10 décembre 2022. Une pléiade d’activités a lieu pour marquer les 16 jours d’activistes qu’elles ont lancé vendredi dernier.
Au cours du lancement, l’organisation a réalisé une conférence débat dans la grande salle de conférence de la Coordination Régionale des Organisations du Sud-Est (CROSS). Les féministes vêtues de t-shirts orange à l’effigie en noire _” Jounen entènasyonal lit kont vyolans sou fanm ak tifi. Vyolans sous fanm se yon kansè pou respè dwa moun REFOJ”._.
Avec fierté, elles ont entonné l’hymne national et celui des femmes. Par ailleurs sur des bristols disposaient sur le long des murs de la grande salle, des slogans on pouvait lire : “ Baton pa sinonim lanmou”, “Viv yon vi nan lanmou”, “Saw renmen ou pwoteje l”, “Tous Unis” et beaucoup d’autres slogans.
Dans un calendrier acheminé à notre rédaction, Madame Scheilla Cayo-Janvier, féministe et cadre du REFOJ, a expliqué que les thèmes qui feront l’objet des conférences durant des seize jours d’activistes, à l’occasion de la journée de réflexion sur les violences conjugales seront : droits de propriétés, droits privés. Élimination de la violence à l’égard des femmes, formation sur le Harcèlement scolaire, visite prison et constitutions de dossiers pour des femmes en situation détention préventive, sensibilisation sur la santé reproductive des femmes en prison, avec des projections, des débats et des commentaires.
Pour clore cette journée spéciale, les membres du REFOJ effectueront une visite pour procéder à la distribution des kits et plats chauds à la prison civile de Jacmel.
Marcia MOÏSE
moisemarcha@gmail.com