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États-Unis / Politique : Il est candidat à la candidature

Dans la grande salle de réception de sa luxueuse résidence de Mar-a-Lago, en Floride, celui qui était le 45e président des État-Unis avait déclaré devant des sympathisants qu’il est candidat à la présidence. Oui, il veut retourner à la Maison Blanche pour un second mandat.  

Malgré d’innombrables ennuis judiciaires de l’ancien chef de l’exécutif, il avait fait le dépot de ses pièces de candidature à l’élection présidentielle de 2024 auprès des autorités électorales américaines.

Pourquoi maintenant, exactement une semaine après les élections de mi-mandat? Pourquoi le vieux de 76 ans ne peut pas attendre? Pourquoi à son age il est aussi pressé à s’engager dans ce long marathon de camapagne de deux ans ?

Autant de questions pour autant de réponses. Mais une chose est certaine, le monsieur n’est pas fou. Et il n’est pas non plus fini sur la scène politique, comme faisaient croire certains analystes politiques de la politique américaine. 

Alors que des anciens membres du parti, surtout après les élections de mi-mandat du mardi 8 novembre, parlent d’une autre oriention au sein du groupement politique, pour une troisième fois, l’ancien locataire de la Maison-Blanche est,  candidat à la présidence.

Dans une interview pre-enregistré à la chaine de télévision CNN, quant à un éventuel retour du 45e chef d’État américain, son ancien Vice président abordait dans le même sens que certains autres leaders se sont partis.  Tout en annonçant d’une façon voilée, qu’il sera candidat aux prochaines élections présidentielles de 2024, l’ancien numéro 2 pense que son  parti aurait d’autres choix beaucoup plus important à faire que celui de l’ancien chef d’État. 

À noter jusqu’avant les événements du 6 janvier 2021, tout allait bien entre les deux hommes du pouvoir politique de l’exécutif. Mais l’animosité avait commencé après que le VP avait réfusé de bloquer la certification des résultats de la victoire du candidat démocrate Joe Biden à l’election présidentielle de 2020. 

Et on se souvient encore des évenements malheureux, voire regrettables du 6 janvier 2021, plus particulièrement de l’assaut sur Capitol Hill par des sympathisants du président sortant qui contestait les résultats de l’élection présidentielle de novembre 2020.

À l’époque, les sénateurs et députés républicains n’avaient pas rejoins ses collègues démocrates dans leur combat de destituer le président sortant pour l’attaque de ses partisans sur le Capitol Holl. 

En refusant de le destituer, les parlementaires républicains avaient laissé une porte ouverte pour le monsieur de se présenter aux élections présidentielles américaines de 2024. “Here we are”. Il est candidat.

Reste à savoir s’il n’est jamais trop tard ou trop vieux pour bien faire ou pour le faire encore plus mal? Anpil dlo gen pou koule anba pon an. Il n’est que d’attendre.

Mais pour le moment, une chose est certaine. La vague rouge n’avait pas eu lieu lors des élections de mi-mandat du 8 novembre. De plus, de nombreux d’alliés et anciens proches collaborateurs de l’ancien président le rend non seulement  responsable de la défaite du parti républicains, mais il y a parmi eux qui déclarent qu’ils ont l’intention de se présenter comme candidats aux prochaines élections présidentielles américaines de 2024.

Le Lièvre et la Tortue. Rien ne sert de courir; il faut partir à point, avons nous appris dans ce fable de Jean La Fontaine.  Donc, dans le long marathon pour la nomination pour le parti républicain de 2024, le vieux part tôt.  Il veut démarrer la course à la Maison-Blanche avant et contre tous, même ses anciens alliés et proches collaborateurs de travail.

Esau Jean-Baptiste 

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Lovelie Stanley NUMA

Lovelie Stanley NUMA, Journaliste Écologique et PDG Impulse WebMedias. Coordonnatrice Générale de l'association dénommée "Collectif des Journalistes Haïtiens Engagés pour l'Environnement (CoJHEE). La voix des sans-voix. Le journalisme utile c'est ma passion. Je travaille également pour des médias internationaux.