À la Découverte

IWM-Rubrique : À la découverte de Michel Ange Désir, l’auteure ”d’Aline quand l’espoir se tait ”.

Cette semaine, la rédaction d’Impulse  Web Medias (IWM) a rencontré  Michel Ange Désir connue sous le nom de “Misthsy Daisy”.

Nous allons vous faire découvrir cette figure de femme qui émerge dans plusieurs domaines. Elle vit actuellement à Orlando, Florida, Michel Ange Désir, ‹Mithsy Daisy› est Journaliste et a construit une carrière dans l’audiovisuel en Haïti. Entrepreneure, Productrice, Actrice, Auteure, Romancière, Présentatrice… 

Elle a plusieurs cordes à son arc….              

Impulse Web Medias (IWM).- En intro, présentez-vous aux lecteurs de la rubrique “À la Découverte”, Madame, Mademoiselle Désir vous allez nous en dire plus?        

Michel Ange Désir (MAD).- Je suis Michel Ange Désir, mon nom d’auteure «Misthsy Daisy»  je suis née à Port-au-Prince,  j’aime dire que je viens toujours des Côtes-de-Fer, plus précisément dans la troisième section de cette commune; ” E, se la tou! manman m, li te rankontre papa m”. 

Et pour moi ça veut dire beaucoup. Et aussi, c’est un endroit où je me sens parfaitement bien lorsque je me retrouve. Je suis croyante, je peux dire aussi que je suis quelqu’un de très spirituelle, j’aime la nature avec toutes ses composantes. 

Je trouve qu’il y a quelques choses de divin en chaque personne qui existe. Je suis dans la trentaine (rires) “menm si mwen pa sanble ak laj lan”. J’aime les couleurs bleue et rouge. Comme qualité, je suis loyale, sincère et sensible. Et comme défaut, je suis une personne impulsive, j’explose facilement, je me tais aussi facilement. Je suis journaliste, j’ai travaillé dans plusieurs médias, dans la présentation, la production comme monteuse dans la mise en onde. J’ai construit huit ans de carrière dans les médias et j’ai travaillé dans trois chaînes de télévision en Haïti, Canal 11, Scoop TV, Télévision 2000. J’ai étudié le Marketing Management, les Relations Publiques à (CEDI) pendant trois ans. Est-ce que je suis mariée ? Ça reste un sujet sensible (rires) mais ça me tente !             

IWM.-Donc femme publique, votre statut, en couple, célibataire… ?    

 MAD.- C’est un sujet sensible que je ne veux pas aborder. Pour une raison ou une autre (Rires). “Ann di mwen disponib, se mwen!” (Rires). Disons, je suis disponible.      

 IWM.- Pourquoi tu te fais appeler “Misthsy Daisy”.?   

MAD.- Rires…, c’est mon nom d’auteure, disons mieux mon nom commercial. Je trouve que ce nom soit plus vendable, renchérit celle qui fait de l’écriture et la musique ses passions. Elle est une passionnée de la musique quelque soit le genre musical : Afro, Compas, R&B, Jazz tous les genres de musique, depil rive sou mwen! (rires). L’ ancienne actrice du feuilleton “Elles” diffusé autrefois sur la chaîne d’Etat, nous résume le récit qu’elle a décrit à travers son dernier roman en date titré _”Aline, quand l’espoir se tait…”_ Paru, aux éditions Milot Paris, le 26 octobre 2022 à travers cette œuvre la romancière nous montre précautionneusement, combien l’ignorance et l’innocence mêlées de naïveté peuvent bouleverser le destin.                             

Mithsy Daisy” nous résume le récit…                          

“ Élevée dans un cocon d’irréalité, Aline ne s’attend pas à ce qu’elle soit autant déçue par la vie. Se laissant emporter dans ce tourbillon illusoire, elle fait face à ses propres démons. Confrontée à une vie professionnelle insatisfaite et une vie émotionnelle bouillonnante, elle s’immerge dans ce bain d’épuisement mental et moral que la société haïtienne offre gratuitement. Elle doit aussi s’efforcer de reconnaître sa propre image dans ce miroir brisé par les vicissitudes de cette vie où l’espoir semble se taire… Riche de vérité humaine,”Aline, quand l’espoir se tait..” décrit précautionneusement combien l’ignorance et l’innocence mêlés de naïveté peuvent bouleverser le destin.       

La native du Bélier qui nous parle de son parcours, ses débuts dans la lecture, aimait lire depuis son plus jeune âge. La romancière nous confie une petite anecdote. “Une fois ma mère a reçu une boîte de livres pour moi, c’étaient des Arlequins,  dès l’âge de 12 ans je commençais à les lire en cachette à cause des photos de la page de couverture des Arlequins, ma mère n’était pas du tout contente”. 

Ce déclic pour la lecture est venue d’une jeune fille lorsqu’elle était en classe cinquième secondaire (5e sec.) écrivait un poème dans la salle. Et à l’époque ajouté à l’étude des fables de la Fontaine «Le CID» qu’elle faisait ensemble, elle était passionnée beaucoup plus à rimer ses textes, elle ne se limitait pas uniquement à la poésie. Elle écrit des chansons aussi. 

La Cotiféroise nous explique qu’elle se souvient aussi qu’elle écrivait et corrigeait les lettres d’amour de ses amies qui écrivaient à leurs petits cœurs à l’époque. Une expérience qui valent grandement. Ce qui l’a permis nous dit-elle, de prendre sa vie au sérieux pour avoir quelqu’un qui partage son petit cœur aussi. (Rires).  

Suite à cette expérience, j’allais écrire mon premier Roman en classe de seconde et j’avais donné ça à un ami pour une première lecture, jusqu’à date. “Mpa konn sal devni”.                       Celle qui se passionne pour l’écriture et la littérature nous raconte qu’elle était en quête de libération. J’étais quelqu’un réservé, timide à un moment donné. “Poum pa di mwen pat sosyab”.                         

 L’écriture m’a permis de parler de mes psychoses, mes frustrations que beaucoup de jeunes filles qui veulent sortir leurs têtes par eux même ne peuvent. Ça me démontre aussi comment le pays peut nous drainer si toutefois nous nous élevons dans un milieu protégé et que nous devons faire face à une réalité cruelle. Une chose qui est valide pour une relation amoureuse, professionnelle, entre autres.  

 IWM.- À travers ce récit vous voulez faire passer quoi en terme de message pour sensibiliser les jeunes ?         

MAD.- Je veux montrer aux jeunes que la vie n’est pas toujours ce qu’ils pensent et qu’il est possible pour eux de laisser leurs peaux sur le champ de bataille s’ils n’ont pas leurs têtes placées sur leurs épaules.  Autres choses que je veux ajouter, c’était nécessaire pour moi de parler du journaliste Diego Charles un jeune qui aimait la vie. Qui a disparu dans une telle condition et ça a été l’une des choses qui a poussé “Aline” à comprendre que c’était évident tout espoir est terminé.

 IWM.- Parlons du feu confrère Diego Charles, les personnages de l’histoire, ce sont des figures fictives, imaginaires, l’histoire est réelle. Aline, c’est qui?        

MAD.- C’est un récit tiré d’une histoire vraie, donc les personnages sont réels (Rires). Aline est une jeune fille timide, intelligente et peu chanceuse (Rires).         

IWM :-L’entrevue a tourné en grande partie sur le côté Romancière, vous êtes multitâches, parlez-nous de  Michel Ange Désir,  l’entrepreneure?.            

MAD.- Comme entrepreneure, je m’associe avec la journaliste Stéphanie Rigaud, nous dirigeons”Ziri Group” qui malheureusement est en sommeil vue la conjoncture sociopolitique du pays. Toujours à travers ce même label, DMS Chocolat.       

IWM.- Aux heures creuses vous faites quoi hormis les activités traditionnelles que vous entreprenez?           

 MAD.- J’aime créer, faire des crochets, produire des valises, bérets, robes, danser, chanter, écouter de la musique, je dessine, ça me permet de découvrir d’autres talents en moi et sur ce, je rêve de devenir un designer qui est une passion pour moi. Et parfois, je m’ emprisonne dans ma chambre toute seule. 

Pour le mot de conclusion je tiens à adresser un remerciement spécial à l’équipe d’Impulse Web Medias, à Stephanie Rigaud, Ricardo Junior Emmanuel, de leurs supports. Et merci à toi aussi Marcia.      

 Marcia MOÏSE

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Lovelie Stanley NUMA

Lovelie Stanley NUMA, Journaliste Écologique et PDG Impulse WebMedias. Coordonnatrice Générale de l'association dénommée "Collectif des Journalistes Haïtiens Engagés pour l'Environnement (CoJHEE). La voix des sans-voix. Le journalisme utile c'est ma passion. Je travaille également pour des médias internationaux.