À la Découverte

IWM-Rubrique : À la découverte de Danise Davide Lejustal Aka DDL.

La voix de Danise Davide Lejustal Aka DDL.résonne tous les matins sur les ondes de la Radio Télé Métronome (RTM).  Elle présente des bulletins d’informations et parfois même des émissions circonstancielles, que cette semaine nous invitons nos lecteurs à découvrir.

Fan adulée de cette rubrique d’Impulse Web Medias , elle chérissait toujours l’envie d’être un jour sous le feu des projecteurs, à travers cette rubrique. Avec elle, nous avons réalisé une interview avec beaucoup d’humour.

 Jacmélienne, fille aînée de sa mère et  cadette pour son père. Elle est toujours accompagnée de sa mère. On dirait que sa maman a appris la profession,  elle toujours présente dans les grands moments de célébration avec sa fille. Lors des réceptions des prix , il est difficile de faire le distinguo entre elle et sa mère,qui ne cache pas sa fierté de voir sa fille émergée, faire de grands exploits dans tout ce qu’elle entame dans sa vie et dans sa carrière professionnelle.

Danise Davide Lejustal _DDL_ est Locticienne, Journaliste reporter et présentatrice, Comptable, Entrepreneure, Gouverneure, Trésorière du Réseau des Femmes Médias du Sud-Est (REFAMES),

 DDL aspire à être diplomate également, une posture qu’elle donne à première vue. Un rêve que la situation d’insécurité du pays a retardé ; confiante, elle continue de meubler beaucoup plus son esprit en attendant de faire des pas également dans d’autres domaines.

DDL est dans la vingtaine. De foi religieuse Chrétienne, elle est célibataire, très ouverte, élégante et stylée. Ses couleurs favorites sont le rose et le marron, sa tenue vestimentaire préférée est (Jeans strech, chemisier, veste, talon) toujours souriante, elle adore les rouges à lèvres de couleur rose.

IWM : D’où vient le sobriquet DDL ?

Éclatement de rire…Bah ! C’est à la RTM que le rédacteur Francky Célestin, m’appelle DDL, depuis lors on m’appelle DDL partout.

IWM : Tu évolues dans plusieurs domaines, à peine dans la mi vingtaine, dîtes nous qu’est ce qui a cassé le rêve pour la diplomatie ?

Je dirais retarder plus tôt, (rire) à cause de la situation sociopolitique du pays. Après mes études, mes parents ne voulaient pas que je rentre dans la capitale haïtienne vu la situation du pays, tu sais déjà que tout se concentre là-bas. Donc, j’ai fait le choix de la communication journalistique à l’Institut de Communication et de Journalisme (ICJ) parce que j’avais l’habitude de côtoyer souvent des journalistes et l’espace des médias.

Après, j’ai étudié la comptabilité à l’ Université Publique du Sud-Est (UPSEJ) à la fin de mes études. De l’UPSEJ j’ai intégré l’Institut de Gestion et des Etudes Politiques (IGEEP) parce que j’aspire à rendre service à mon pays à l’avenir . je faisais partie de la deuxième cohorte en gouvernance locale. J’aspire à devenir une leader politique en commençant dans la collectivité territoriale.

IWM :- Pourquoi choisir la communication ? Parlez-nous de cette aventure.

DDL : La communication m’a adoptée. Depuis mon arrivée dans mon métier favori après le stage, je présente les bulletins d’information, je suis reporter et je fais la présentation des bulletins sportifs. Je n’ai pas de regret, ça devient ma passion et j’ai déjà fait une expérience avant à la radio Tweet FM où je présentais une émission sociopolitique. J’ai déjà reçu deux prix consécutifs en 2021. J’étais en troisième position au concours organisé par l’Association des Journalistes et Reporter d’Images du Sud-Est (AJRISE) sur les droits humains en 2022.

La passionnée du reportage vient à peine décrocher une deuxième place du concours avec AJSE réalisé en partenariat avec l’organisme Elvetas sur la thématique de l’eau. Tout en espérant d’autres. Celle qui a commencé sa carrière dans le métier sacerdotal depuis 2008, s’en souvient encore de son premier baptême de feu. Un souvenir inoubliable pour elle, qu’elle garde fraîchement en mémoire, mais ça n’a pas été un mauvais moment pour elle. La jeune reporter nous explique en riant… « se la a Marcia mwen ta prale mete sam te aprann nan teyori yo an pratik vrèman ». Dans le récit on lit sa passion pour la troisième option qu’elle a fait après les difficultés pour se rendre à Port-au-Prince, elle n’exprime du tout pas de regret.

IWM-La comptabilité, qui t’a poussé vers cette option ?

 Après avoir rencontré des difficultés pour me rendre à la capitale, je me suis tournée vers la comptabilité avant parce que ça donne de la discipline dans tout. Ça me renforce j’avais déjà une base, n’importe qui ne peut pas être comptable, ce n’est pas une discrimination non ! Mais, ça exige trop de discipline ce qui m’a permis de passer quatre années d’études et j’ai fait ce choix suite à une analyse de terrain.

La native du cancer est aussi entrepreneure lorsqu’elle n’est pas scotchée devant le micro de la station de l’avenue Monseigneur Gyr Poulard dans son costume d’entrepreneure on la retrouve dans son Entreprise ‘’Tatie Studio de beauté’’ qui se spécialise dans la coiffure, l’entretien, et elle donne des consultations à des personnes avec des ‹‹Dreads Locks›› une coiffure qu’elle porte et adore tellement depuis son adolescence nous dit-elle .

 IWM : En passant, pourquoi un dreadLock non pas des cheveux naturels sur d’autres formes ou permanentés ? Comment voyez-vous une personne avec un dreadlocks Mademoiselle Lejustal ?

DDL :- Depuis mon jeune âge j’adore ça, Bah ! waw, c’est un-e combattant.e, c’est la vie pour moi. Depuis mon plus jeune âge j’adore les ‹‹Dread Locks››. J’ai trois ans avec ma coiffure dreadLock.

Elle a une dextérité parfaite dans le métier, c’est elle qui a coiffé et entretenu sa texture chevelu nous confie-t-elle.

IWM : DDL ta coiffure, c’est un simple style ou une situation qui t’a poussé à être «Dread Locks» et surtout tu l’accompagnes aussi avec le légume mondial qui marche avec.

 DDL :- Je porte ma coiffure parce que je l’adore. J’adore ce style. Pour moi, un dreadlock c’est quelqu’un qui a beaucoup de courage, ça reflète la vie. C’est une combattante, sage et des fois arrogante, quand on l’attaque. Bon ! ça résume la vie de la personne qui la porte, comme je l’ai dit souvent. Il faut dire qu’il y a différents types de locks peut importe le style de Dreadlock que porte quelqu’un, je l’adore. _(Rire) pour la plante, non, je ne suis pas rasta_ précise-t-elle.

 IWM : Si on vous demande de parler de DDL vous dites quoi de vous ?

DDL : – Je suis très familière, pourtant je ne sors pas avec n’importe qui, ça c’est Important. J’adore travailler en équipe, je suis très disciplinée, exigeante, autoritaire, (Rire) je suis Jalouse, je ne fais pas du sexe ma passion. Je déteste le mensonge et je n’aime pas qu’on me sous-estime, je suis extrêmement sensible sur ce point. Dans mes heures creuses, l’excursion, la nature, les randonnées, la musique, la danse Ballroom surtout sont certainement des choses qui constituent mon passe temps. Je fais des recherches sur youtube des fois pour up-date mes compétences dans la coiffure ‹‹DreadLocks».

 IWM : Vous nous parlez de tout. Parlez nous d’un de vos premières fois DDL

DDL : –…. Éclat de rire. Wouy… Marcia, Ok. Ma première fois au micro du 97.5, je transpirais tellement , mais j’avais deux bons coachs, maintenant, je maîtrise parfaitement bien mon micro. La titulaire des bulletins d’information a réalisé son stage à la station aux couleurs vertes et noires.

IWM : Est-ce que DDL aspire à occuper une grande fonction sur l’échiquier politique dans les années à venir dans le pays ?

DDL : – Euh, Oui j’aspire à occuper un poste important dans la vie politique de mon pays, si Dieu me prête vie, je travaille pour ça aussi. Nous les jeunes gouverneures, c’est pour cela, que je viens de passer onze mois à l’Institut de Gestion de Gouvernance et des Études en Politiques (IGGEP).

L’ entrepreneure a tenu à motiver les jeunes du pays qui sont les futurs cadres d’Haïti.

« Pour clore, j’adresse un message aux jeunes futures cadres du pays et je les encourage à se concentrer sur leurs études, apprendre des choses nouvelles. Lorsqu’on est bien formé on peut travailler n’importe où et avoir n’importe quelle position à travers le monde. N’hésitez pas à faire et apprendre ce que vous aimez. Vous pouvez faire de l’exploit et de l’argent. Si vous avez un rêve chérissez-le, il ne peut pas se réaliser du jour au lendemain plus tôt travailler dur avec persévérance pour sa réalisation.

Marcia MOÏSE

moisemarcha@gmail.com

Partagez ceci

Lovelie Stanley NUMA

Lovelie Stanley NUMA, Journaliste Écologique et PDG Impulse WebMedias. Coordonnatrice Générale de l'association dénommée "Collectif des Journalistes Haïtiens Engagés pour l'Environnement (CoJHEE). La voix des sans-voix. Le journalisme utile c'est ma passion. Je travaille également pour des médias internationaux.