Haïti-Environnement: Importance d’une base de données scientifiques sur les écosystèmes en Haïti.
Les bases de données sont des regroupements de données organisées dans le but d’en faciliter l’utilisation scientifique. Ces données peuvent être des observations effectuées depuis le sol ou depuis l’espace. Elles ont pour but de faciliter une utilisation scientifique plus large possible des données qui s’y trouvent afin d’en tirer le meilleur parti possible.
Ces données à accès libre permettent aux chercheurs du monde et d’un pays s’il s’agit des bases de données locales de les utiliser pour leurs propres recherches.
Cette mise à disposition de données, effective dans le monde entier et dans tous les domaines, enrichit les échanges de la communauté scientifique et permet aux scientifiques du monde entier d’en tirer bénéfice.
L’une des grandes richesses des bases de données est de permettre de croiser les données provenant de sources diverses complémentaires. Ce qui revient à donner à la communauté l’équivalent des nouveaux instruments combinant de chacun individuellement.
En Haïti, on fait face à un problème de base de données ou informations environnementales.
Il faut noter que l’information environnementale c’est l’information incluant des sujets sur l’environnement biophysique et humain, l’air, l’eau, le sol, la terre, la flore et la faune, l’habitat, l’énergie, le bruit, les déchets, les contaminants, les émissions polluantes, la culture, etc.
Dans un contexte de crise économique, les États, les régions et les collectivités locales cherchent par tous les moyens des solutions durables qui leur permettent à la fois de réduire leurs coûts de fonctionnement et de trouver des leviers de croissance économique.
Donc, on peut dire que la réutilisation de ces données peut participer à la prise de décision d’un macro ou micro projet. Notons aussi que l’un des objectifs intrinsèques de la mise à disposition de ces données serait d’avoir un impact réel sur des problématiques environnementales.
L’information environnementale inclut aussi l’information sur les décisions, politiques et juridiques, les activités humaines qui affectent l’environnement humain.
Rappelons que dans le prolongement des engagements pris lors du Sommet de la Terre de Rio en 1992, la Convention d’Aarhus de 1998, la directive européenne 2003/4/CE du 28 janvier 2003 et la charte de l’environnement promulguée en France en 2005 imposent que toute personne sans avoir à justifier son identité puisse accéder à toute information environnementale détenue par une collectivité (dont l’État).
En ce sens, quelle est la responsabilité de nos collectivités (État) dans la mise en place de ces bases de données environnementales ?
Moïse Charles
Spécialiste en droit international de l’eau.
Gestionnaire et politicien de l’eau.
Émail : charlesmoise722@gmail.com