Mal-aimée
Un texte d’opinion du professeur Esaü Jean–Baptiste
Cette lettre est pour toi ma bien-aimée, pourtant mal-aimée par des associations de malfaiteurs ou les conséquences de leurs inconséquentes malversations pèsent de plus en plus lourds sur ton environnement.
Je sais que tu souffres de tout. Tu souffres de l’injustice injustifié par ceux qui sont là pour te donner justice qui, malheureusement, face à toutes leurs irresresponsabilités, sont plaidés coupables
Coupables pour ne pas pouvoir répondre présent et punir les corrompus dans la dilapidation des fonnds du trésor public aussi bien que les malfrats dans leurs actes de kidnapping de viol, de tuerie etc.
Avec ces fainéants par nature qui ne font qu’exécuter le plan macabre des mauvais larrons, aujourd’hui tu es dans l’agonie. Et chaque jour, tu vis la vie avec la mort qui s’éternise dans la cité.
Et comme ces malfrats, avec la prolifération des gangs armés, ont le boulevard libre pour que librement ils continuent à te faire du mal, ils prennent plaisir à te décapitaliser, détruire ta personalité, piétiner ta dignité, enlaidir ta splendide beauté et finalement tuer ton corps physiquement. Et ceux qui ont le pouvoir d’en empêcher tout cela, ne disent rien. Ils ne font que jouir les privilèges d’un État insousciant en mauvais état de decomposition.
Malheureusement, face à toute cette injustice manifestement criante, je ne suis que le témoin impuissant des autorités qui, par leurs ridicules et médiocrités à resourdre le problème de l’insécurité, ont puissamment confortés les gangs dans leurs actions de banditismes. Oui, je suis impuissant. Puisque, autant que je le veux, je ne peux en empêcher ni les bandits dans leurs atrocités, ni leurs chefs dans leurs complicités.
Les deux, sous le même dénominateur commun de bandits légaux, ces imposteurs sont exportés par des truands, pour finalement importer toutes tes réssources à leurs bienfaiteurs qui sont, depuis ta naissance, tes malfaiteurs
J’imagine ta souffrance qui n’est pas imaginaire. Et comme tous ceux qui ont de la sensibilité pour voir et sentir ta souffrance, moi aussi, je te comprends. Je ne suis pas insensible, je le vois. Je n’ai pas besoin ni de telescope ou de microscope pour voir bouger sous mes yeux ta souffrance. Elle est réelle. Elle est palpable.
Pour quelqu’un qui a eu sa racine dans la misère et la souffrance des masses populaires, quand tu souffres de la haine des bandits en costumes dans les institutions privées et publiques, aussi bien de ceux dans les quartiers populaires, moi aussi, je souffre. Et je souffre amèrement.
Tu souffres, je souffre. Toi et moi, nous ne sommes pas les seuls à pouvoir souffrir de l’indifférence, du mauvais traitement de tes ennemis qui, pourtant, dissent étre tes amis. Contrairement à ces faux amis et surtout des apatrides qui, comme des tonneaux vides, font du bruit à longueur journée dans les medias, en silence, je souffre avec tous ceux et toutes celles qui souffrent à cause de ta souffrance.
Puisque d’une souffrance en git une autre qui, dans bien des circonstances, plus douloureuse que celle d’avant, donc vu ta souffrance constante, dans mon cas, je vis constamment d’un chagrin qui s’exprime dialectiquement entre sanglots et larmes. Et si la vie a un sens, je ne comprends pas celui de ta souffrance. J’ai beau chercher à comprendre les raisons de ta souffrance, mais je n’arrive pas. Et c’est ce qui me tourmente au quotidien.
Quand tu pleures, je pleure moi aussi. Et surtout quand tu n’as pas de larmes à verser, moi, je pleure les morts, les vivants qui, difficilement vivent l’absence de leurs proches dans leurs vies misérables faites de brigandages des gangs armés à la solde d’un État voyou.
Je pleure quand tu cours partout et ailleurs pour te mettre à couvert contre les balles des vauriens, les griffes maléfiques des vautours et des bandits légaux en fonction.
J’étais jeune, mais deja, j’avais compris ta souffrance. Je souffrais dans le temps. À travers le temps, je t’ai vu souffrir pendant des jours, des mois et des années. Et aujourd’hui encore, rien n’a changé. De temps en temps, je pleure pour le temps de ta jeunesse qui est gaspillé par ceux- là qui ne savent pas apprécier la notion du temps. Je pleurais hier. Je pleure aujourd’hui. Et, si rien n’est fait pour te rendre heureuse, je continuerai à pleurer demain.
Enfin, si aujourd’hui, je t’invitais à éviter de ki penser à des pensées négatives contre ces méchants, par contre, moi, je pense quotidiennement à l’idée d’une justice populaire sous forme de vengeance contre tous ceux qui ont, malheureusement des pensées uniquement méchantes à ton égard. Définitivement, ce n’est pas moi qui pense, je me laisse tout simplement penser par l’idée qu’un jour comme aujourd’hui, il y aura un lendemain meilleur pour toi qui souffre d’une souffrance incommensurable produite dans les laboratoires de tous les maux de tes faux amis.
Prof. Esau Jean-Baptiste