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Qu’avez-vous de plus à perdre ? L’urgence d’agir !

Lisez cet article comme l’engagement d’un citoyen responsable couplé de celui d’un amant inconditionnel du  football qui veut continuer à contribuer pour que cette discipline soit une meilleure option d’épanouissement socio-économique pour les prochaines générations.

Comme le hasard fait parfois bien les choses, j’ai en effet, fortuitement écouté une entrevue de l’infatigable Serge GASPART (aka Sergo Mayimoulen) de Rangers Football Club de Miragoâne, se plaignant du marasme dans lequel patauge le football haïtien; situation que j’avais prédite dans une émission avec John CHERY sur Radio Métropole en Janvier 2021, lors de la mise sur pied de la Commission de normalisation du football haïtien par la FIFA.

D’aucuns m’avaient traité de « oiseau de mauvaise augure ». Je ne peux même pas me féliciter de la justesse de mes prédictions lorsque beaucoup m’appellent pour me dire qu’actuellement le football se trouve dans l’incapacité de créer des sensations autant que de drainer des passions.

Si certains pointent du doigt la gestion calamiteuse du bureau fédéral du Dr Yves Dadou JEAN-BART ; ce dernier,  à défaut de pouvoir structurer de manière adéquate le sport roi, a habilement manœuvré pour se maintenir pendant plus de vingt-quatre (24) ans à la présidence des affaires fédérales, en ignorant les règles élémentaires et sacro-saintes d’ETHIQUE, de TRANSPARENCE et de REDDITION DE COMPTES – je préfère m’en tenir à mes simpleternels propos relatifs à la mission du Bureau fédéral: « La FEDERATION n’est pas là pour garantir une hypothétique qualification à la  coupe du monde, sa mission consiste à réguler la pratique du football amateur et professionnel, et à trouver les moyens financiers pour son organisation sur l’ensemble du territoire dans un partenariat de rapport délégataire avec les clubs et associations, de coopération d’objectifs avec l’État haïtien et la FIFA, et d’affaires, de sponsoring et de Marketing avec le secteur privé ». PWEN BOUL !

Ceci étant dit, l’actuelle situation où une structure dé facto fonctionne et dirige les destinées du football, en l’absence totale d’un cadre référentiel définissant les relations et rapports avec les partenaires nationaux et internationaux ne laisse présager rien de bon pour l’ensemble des acteurs organisationnels (Clubs et associations) et des joueurs/joueuses évoluant sans objectifs clairs et cohérents ; pire, dans un environnement non sécuritaire et malsain.

Tenant compte de cette situation, j’en appelle, non à la FIFA pour leur dire qu’elle ne peut traiter un pays membre de cette manière, mais plutôt aux dirigeants pour les exhorter à s’asseoir et à se concentrer  sur  les deux (2) points suivants :

  1. L’organisation des États généraux du football haïtien avec une question vitale : « Quel football pour les 25 prochaines années ?
  2. La mobilisation des acteurs de la discipline pour la mise sur pied d’une commission électorale impartiale ayant pour mandat l’élaboration d’un nouveau statut et l’organisation d’élections pour la mise sur pied d’un nouveau bureau fédéral.

Autour des thèmes comme la gouvernance, l’organisation du football professionnel masculin et féminin, les enjeux socio-économiques, VOUS devriez apporter des réponses à cette crise qui n’a que trop durée.

Ayant toujours assumé mes positions, je choisis de vous déranger dans le confort de vos salons pour vous demander de dire non à la FIFA pour le traitement actuel du dossier du football haïtien.

LE MIEUX SERAIT DE CONSTITUER UNE FORCE UNITAIRE POUR LE RELEVEMENT DE NOTRE FOOTBALL, À DEFAUT, AU MOINS INDIGNONS-NOUS, CONSTITUONS UN GROUPE  DE PRESSION POUR LE VÉRITABLE CHANGEMENT.

Mais de grâce, Mesdames, Messieurs, vaillants dirigeants de clubs et d’associations sportives, comment pouvez-vous ne pas vous faire entendre ?

Frédéric AUPONT

Amant du Football

Frédéric AUPONT, Amant du Football
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Lovelie Stanley NUMA

Lovelie Stanley NUMA, Journaliste Écologique et PDG Impulse WebMedias. Coordonnatrice Générale de l'association dénommée "Collectif des Journalistes Haïtiens Engagés pour l'Environnement (CoJHEE). La voix des sans-voix. Le journalisme utile c'est ma passion. Je travaille également pour des médias internationaux.