SOCIÉTÉ

Haïti-Société : La consommation de la drogue chez les jeunes, une menace pour la société

De plus en plus, les jeunes haïtiens se livrent à la consommation de la drogue librement sur les places publiques et dans des quartiers populaires. L’âge du début varie d’une personne à une autre. Il y a certains qui commencent très tôt depuis l’âge de 8 ans.

Les stupéfiants semblent avoir un dénouement presque unique chez les consommateurs. « Lorsque je prends la marijuana , je me sens dans un autre monde, très cool », déclare un usagé. Ils prennent les psychotropes pour se relaxer, se débarrasser des problèmes, quoique provisoire.

Les drogués sont devenus addictés aux stupéfiants. « je préfère qu’une personne me donne un paquet de marijuana à la place de la nourriture », lâche un toxicomane. La plupart de ces jeunes sont à épée tirée avec ses proches.

En Haïti, il n’y a pas d’étude sur ce fléau. Mais selon l’avis du sociologue Ilionord Louis, les jeunes drogués se laissent influencer par leurs amis, les médias et les réseaux sociaux. Si l’on peut croire aux propos du sociologue, les médias ont une grande part de responsabilités dans ce phénomène en pleine expansion en Haïti. Certains artistes, malheureusement très suivis par la jeunesse, font ouvertement la promotion du sexe et de la drogue. Ce qui est de nature à compliquer la situation de nos jeunes. Le sociologue évoque aussi la crise de valeur généralisée qui pourrait encourager les jeunes à s’adonner à la consommation de la drogue.

Dans la société haïtienne, posséder de l’argent, une voiture, avoir une femme attirante, jeune et à la mode, est synonyme de bien-être, aux yeux de nombreuses personnes. Les jeunes obstinés à ce discours et qui ne peuvent pas se les procurer, se livrent très souvent à la drogue.

Selon M. Louis, la prise des drogues a une conséquence grave sur les usagers. Les psychotropes amènent les jeunes sur le chemin de la délinquance. Ils provoquent des problèmes de santé mentale.

Esther Lahens, responsable de prévention au niveau de l’Association pour la Prévention de l’Alcoolisme et autres Accoutumances Chimiques (APAAC), déclare dans une interview accordée à notre rédaction que l’usage abusif de ces substances chimiques rend ces gens agressifs. La consommation de la drogue diminue la concentration chez les élèves. Les psychotropes agissent sur les organes vitaux de l’homme.

« Pour pallier ce problème, on doit renforcer les institutions comme la famille et l’école », estime le sociologue.

 

Wilberson  BERGER 

bergerwilberson24@gmail.com

 

Image Google pour illustration 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Lovelie Stanley NUMA

Lovelie Stanley NUMA, Journaliste Écologique et PDG Impulse WebMedias. Coordonnatrice Générale de l'association dénommée "Collectif des Journalistes Haïtiens Engagés pour l'Environnement (CoJHEE). La voix des sans-voix. Le journalisme utile c'est ma passion. Je travaille également pour des médias internationaux.