Vivement critiquée, Michelle Bachelet ne briguera pas un second mandat de haut-commissaire aux droits de l’Homme
La Haute-commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Michelle Bachelet a annoncé ce lundi à Genève qu’elle ne briguerait pas de second mandat devant le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies.
Agée de 70 ans, l’ancienne présidente du Chili, elle-même victime de la torture sous la dictature d’Augusto Pinochet, a été nommée Haute-commissaire par le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres en 2018. Son mandat s’achève à la fin du mois d’août.
Elle l’a lâché subrepticement à la fin de son discours général ce lundi matin: «Comme mon mandat en tant que haut-commissaire aux droits de l’Homme s’approche de la fin, cette 50e session du Conseil des droits de l’homme est la dernière à laquelle je m’exprimerai».
Michelle Bachelet est une nouvelle preuve que le poste en question est très exposé et qu’il n’invite pas à briguer un second mandat. Seule Navi Pillay fait exception avec un mandat et demi mené de 2008 à 2014. Mais selon sa porte-parole, elle aurait fait le choix de ne pas se représenter pour des «raisons personnelles».
Le poste de Haut-commissaire aux droits de l’homme est généralement confronté à de fortes pressions politiques de la part de pays du monde entier, et bien qu’il puisse être occupé pour un maximum de deux mandats, presque tous les prédécesseurs de Mme Bachelet ont évité de rester plus d’un mandat, rappelle l’AFP.
Sources : RFI, Le Temps.ch