ENVIRONNEMENT

Journée Mondiale de l’Environnement, journée de Conscience

Depuis 1972 à Stockholm en Suède, 50 ans déjà nous célébrons la journée mondiale de l’environnement, nous sensibilisons, nous encourageons , nous formulons des théories , des pensées sur l’environnement et les experts font des prévisions.

Déjà un demi-siècle depuis que nous parlons sur des sujets liés à la protection de l’environnement, des thématiques liés aux écosystèmes.

L’année dernière, nous avions célébrés cette journée mondiale autour du thème : « Réimaginer, Recréer, Restaurer. ». Tenant compte de ce thème, trois interrogations s’imposent :

Comment Réimaginer si nous n’avons pas des images claires sur l’environnement ?

Comment Recréer si nous ne savons pas que la terre est plus grande que nous ?

Comment restaurer si chaque jour nos actions faisant la promotion pour la destruction de l’environnement ?

Face à ces défis, nous avons concentré sur la restauration des écosystèmes. Nous avons mis l’accent de consister à prévenir, à stopper et à inverser ces dommages pour passer de l’exploitation de la nature à sa guérison.

 

Cette année encore, nous sensibilisons autour du thème : «Une seule terre » qui est un simple constat. Une seule terre, quelle terre ?

“Cette planète est notre unique demeure, il faut absolument la préserver” nous dit le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres cette année dans son message.

Monsieur Guterres a déclaré que l’ONU s’engageait de son côté à jouer un rôle moteur dans les efforts de coopération au niveau mondial, « car la seule solution viable est de vivre en accord avec la nature, et non d’essayer de la faire plier ».

« Nous devons absolument préserver la pureté de son atmosphère, la richesse et la diversité de la vie sur Terre, ses écosystèmes et ses ressources limitées. Mais nous n’y parvenons pas. Nous en demandons trop à notre planète, afin de préserver des modes de vie qui ne sont pas durables. Les écosystèmes de la Terre ne peuvent pas nous fournir tout ce que nous attendons actuellement d’eux », a déclaré M. Guterres.

 

Selon Antonio Guterres, la Terre n’est pas la seule à en pâtir : nous en souffrons aussi. Soulignant qu’une planète en bonne santé est indispensable, tant pour ses habitantes et habitants que pour la réalisation des 17 objectifs de développement durable.

« Elle nous fournit de la nourriture, de l’eau potable et des médicaments, régule le climat et nous protège des phénomènes météorologiques extrêmes. Le chef de l’ONU avance pour dire qu’« Il est essentiel de gérer judicieusement la nature et de garantir un accès équitable aux services qu’elle offre, notamment pour les personnes et les communautés les plus vulnérables ».

Il en a profité pour dresser un bilan de la dégradation des écosystèmes où il mentionne que, plus de 3 milliards de personnes souffrent de la dégradation des écosystèmes. La pollution cause près de 9 millions de décès prématurés chaque année. Plus d’un million d’espèces végétales et animales risquent de disparaître, pour beaucoup dans les décennies à venir.

Cependant, près de la moitié de l’humanité vit dans des zones où le climat pose un danger. Ces personnes sont 15 fois plus susceptibles de mourir des effets des changements climatiques, tels que la chaleur extrême, les inondations et la sécheresse. En terme de prévision au niveau mondial, il y a une chance sur deux pour qu’au cours des cinq prochaines années, la hausse de la température moyenne mondiale dépasse la limite de 1,5 degré Celsius fixée par l’Accord de Paris. D’ici 2050, le nombre de personnes déplacées chaque année par le dérèglement climatique pourrait dépasser 200 millions.

À quand prendra t-on conscience ?

 

Moïse Charles 

Spécialiste en droit international de l’eau.

Gestionnaire et politicien de l’eau.

E-mail : charlesmoise722@gmail.com

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Lovelie Stanley NUMA

Lovelie Stanley NUMA, Journaliste Écologique et PDG Impulse WebMedias. Coordonnatrice Générale de l'association dénommée "Collectif des Journalistes Haïtiens Engagés pour l'Environnement (CoJHEE). La voix des sans-voix. Le journalisme utile c'est ma passion. Je travaille également pour des médias internationaux.