Haïti-Société : En 2022 quelle école de pensée que nous avons dans notre pays ?
Si on me demande, je réponds. « Car wash, Ti-Robo, Santorini. Lekòl joure moun, lekòl fè parese, lekòl tout mwayen fasil pou fè lajan. Se lekòl sa yo mwen wè ki genyen ». C’est ce qu’a déclaré l’évêque du Sud-Est, Monseigneur Marie Éric Glandas Toussaint, à l’occasion de la célébration des fêtes marquant les 22 ans de fondation de l’Institut Diocésain d’Éducation et de la Promotion Humaines (IDEPH) et les 33 ans du Diocèse de Jacmel.
Le chef de l’église catholique du département, dans son homélie de circonstance, a expliqué qu’autrefois dans la littérature haïtienne l’on parlait des écoles de pensée telles que l’indigénisme, l’école patriotique, la génération de la ronde et l’école des griots.
Monseigneur Toussaint a, sur un ton ferme, a posé cette grande question : En 2022 quelle école de pensée que nous avons dans ce pays ? En ce sens il dit croire qu’il nous faut une école de pensée dans ce pays, et dans ce Diocèse. Pour apprendre aux jeunes et aux enfants d’avoir une nouvelle façon de penser dans ce pays.
Ainsi, il explique les raisons pour lesquelles le directoire du ministère pastoral des évêques a été créé en relatant que : « L’identité des écoles catholiques conduit à la promotion intégrale de l’homme. Parce que c’est le Christ lui-même, l’Homme parfait, que toutes les valeurs humaines trouvent leurs pleines réalisations et leurs Vignités en lui.
En ce sens il invite, tout un chacun à travailler au niveau des écoles, des universités entre autres, pour la création de cette nouvelle école de pensée dans le pays, a conclu l’Evêque Toussaint.
Marcia MOÏSE
moisemarcha@gmail.com