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Journée mondiale de la liberté de la presse : La SOFEHJ condanme fermement le machisme qui gangrène le secteur médiatique haïtien.

Plusieurs secteurs en Haïti, y compris le secteur médiatique, se veulent un espace où les femmes sont sous-estimées. Cette sous-estimation réduit considérablement leur représentation à tous les niveaux.

De ce fait, la hiérarchie est déloyalement dirigée par des hommes. Hier, mardi 03 mai 2022, était la journée mondiale de la liberté de la presse.

La Solidarité des Femmes Haitiennes Journalistes (SOFEHJ) saisit cette occasion pour dénoncer ce phénomène machisme qui ne vise que ronger le secteur médiatique haïtien.

Les émissions politiques sont strictement réservées aux hommes tandis qu’il y a des femmes aussi ou même plus compétentes qu’eux, a soutenu l’organisation.

Par conséquent, dans un communiqué paru le mardi 3 mai 2022, la SOFEHJ constata avec beaucoup de regret que la lutte pour l’intégration effective des femmes haïtiennes dans les médias n’évolue pas du tout.

Cependant, les femmes Haïtiennes Journalistes ont renforcé leurs capacités professionnelles aux fins de leur meilleure intégration à la corporation. Elles s’engagent également à être sur tous les fronts.

En dépit de leurs efforts et les sacrifices qu’elles ont consentis, les femmes professionnelles de presse sont perçues comme des figurantes, déplore-t-elle.

De l’avis de la SOFEHJ, le machisme, accompagné des jugements de valeur des hommes sur les femmes, représente un obstacle majeur à l’intégration effective des femmes journalistes au marché du travail.

Défendre les intérêts stratégiques des membres de la corporation, au lieu d”être la principale mission de ces associations de Journalistes, est le cadet de leurs soucis.

Ces dernières ne font qu’alimenter la discrimination féminine. Ce qui freine l’émergence et l’épanouissement des femmes journalistes, professionnelles de la presse.

Lesdites associations ont besoin d’un auditoire féminin afin de laisser comprendre à leurs partenaires financiers qu’elles respectent le principe du quota d’au-moins 30% de femmes lors de la réalisation des séances de formation, entr’autres, celles liées à l’exercice de la profession.

Dans le but de camoufler les mauvais traitements que subissent les femmes journalistes, ils font semblant que ces dernières sont au timon des affaires, a fait remarquer la SOFEHJ.

Par conséquent, l’organisation dit renouveler sa détermination à lutter contre ce phénomène de patriarcat et de discrimination contre les femmes qui existe à tous les niveaux : familial, religieux, scolaire, gouvernemental, professionnel, …. pour ne citer que ceux-là.

La SOFEHJ lance un vibrant appel à toutes les femmes Haitiennes afin qu’elles participent au renforcement de la lutte pour leur inclusion professionnelle notamment dans les médias, car dit-elle, dans toute société démocratique la voix de la femme est indispensable.

 

Miracson Mondésir

 

 

 

 

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Lovelie Stanley NUMA

Lovelie Stanley NUMA, Journaliste Écologique et PDG Impulse WebMedias. Coordonnatrice Générale de l'association dénommée "Collectif des Journalistes Haïtiens Engagés pour l'Environnement (CoJHEE). La voix des sans-voix. Le journalisme utile c'est ma passion. Je travaille également pour des médias internationaux.