La lutte contre la criminalité continue en Équateur
Le président équatorien, Guillermo Lasso, a décrété hier vendredi l’état d’urgence dans les provinces côtières de Guayas, Manabí et Esmeraldas, frontalières de la Colombie, tandis que dans les paroisses d’Esmeraldas, Eloy Alfaro (Guayas) et Jiménez Pascuales (Guayas), il y aura un couvre-feu tactile à partir de 23 h 00 à 5 h 00 heure locale pendant 60 jours, a rapporté le journal dominicain, Diario Libre dans un article paru aujourd’hui.
Dans un message télévisé, Lasso a annoncé que son gouvernement mènerait “la lutte contre les criminels sur le territoire même où eux et leurs sales marchandises essaient de se cacher” et a affirmé que “les rues sentiront le poids” de la force publique”.
Cette décision de Lasso s’inscrit dans le cadre de la violence croissante qui existe sur la côte équatorienne par des gangs criminels organisés axés principalement sur le trafic de drogue et certains ayant des liens avec des cartels de la drogue au Mexique et en Colombie, selon les autorités équatoriennes.
« Des scènes violentes telles que l’apparition de personnes décapitées ou les assassinats de tueurs à gage sont devenues de plus en plus fréquentes dans ces zones, principalement autour de Guayaquil, la capitale de Guayas, dont le port sert de tremplin à la cocaïne produite en Colombie, au Pérou et, dans une moindre mesure, également en Equateur », a conclu Diario Libre.