HAÏTI PROTESTATION POLICIÈRE: MENACE DE REPRÉSAILLES CONTRE LES POLICIERS AYANT ACCOMPAGNÉ YANICK JOSEPH A L’IGPNH; DES SANCTIONS PÉNALES ET ADMINISTRATIVES SERONT PRISES CONTRE EUX!
Port-au-Prince, 09 Février 2020- La direction générale de la Police Nationale (PNH) condamne des actes de violence et de vandalisme survenus le 7 Février dernier lors de la convocation de Yanick Joseph , dirigeante du syndicat de la police (SPNH) qui devait répondre des déclarations qu’elle a faites et son implication dans des activités syndicales.
Dans une note rendue publique en date du 8 Février et signée par le directeur général a.i de la PNH, Normil Rameau, les policiers protestataires sont présentés comme un groupe d’individus encagoulés se réclamant d’un mouvement syndical non reconnu par et interdit par les règlements de la PNH qui se seraient introduits de force dans l’enceinte de l’IGPNH et qui auraient agressé verbalement et physiquement le personnel de l’institution.
La note de la PNH fait également état de matériel et équipements de l’institution détruits par ces mêmes individus qui se seraient attachés à l’intégrité physique des membres de la population se trouvant dans les parages des locaux de l’IGPNH.
“La direction générale de la PNH condamne sans réserve et souligne que ces violences n’ont pas leur place dans un État de droit et encore moins dans une institution policière et entachent la discipline, l’image et le travail qui sont attendus de chaque policier dans en cette période difficile que traverse le pays, lit-on dans cette note.”
“En conséquence, dans le souci de préserver l’intégrité morale de l’institution policière, la discipline de sa marche et la cohésion institutionnelle et de maintenir l’ordre public, tous les auteurs et complices de ces actes de violence et de vandalisme, qui constituent de graves infractions pénales, outre les sanctions seront poursuivis et amenés devant les tribunaux compétents pour répondre de leurs forfaits, prévient la direction générale de la PNH.”
Mécontents de leurs conditions de travail et du refus du haut commandement de la PNH de reconnaître leurs droits constitutionnels de s’organiser en syndicat, de nombreux policiers projettent de marcher dans les rues le 17 Février prochain pour se faire entendre.
Samedi, à l’émission “Ranmase” de radio Caraibes, ils ont mis en garde le haut commandement de la PNH contre tout acte de représailles à l’encontre des policiers syndiqués.
Certains menacent de ne pas sécuriser les festivités carnavalesques prévues pour la fin du mois de Février.
IMPULSE WEBMÉDIAS (IWM)