Haïti-Société : Les métiers

Un dialogue entre un Avocat et une Professeure.

1. MATHIEU, l’Avocat .

2. GENÈSE, la Professeure.

1. Bonjour/bonsoir Professeure. Comment vous portez -vous ?

2. Bonjour/bonsoir Maître.

Je me porte divinement bien.

1. Madame la Professeure, que cherche l’adverbe <DIVINEMENT > ici ??

2. Maître, j’adore votre curiosité sémantique relative à l’adverbe que j’emploie. Ce dernier occupe une place prépondérante dans ma vie comme c”en est le cas pour la jurisprudence dans l’exercice de vos plaidoiries.

1. Professeure, que faites-vous de votre haut niveau intellectuel en épousant cette forme ?

2. Maître, je vais juste vous rappeler que DIEU EST mon CRÉATEUR ET votre CRÉATEUR. IL nous insuffle un brin de SON INTELLIGENCE INFINIE. Nous devons LUI être reconnaissants/es.

1. Madame la Professeure, je suis né intelligent et personne ne m’a jamais fait une injection intellectuelle.

2. Maître, vous êtes un précieux cadeau de DIEU à vos parents et au monde entier. Rien de vous ne peut exister sans LUI. IL EST TOUT.

1. Madame la Professeure, j’ai l’impression que vous êtes atteinte d’un petit problème mental. Je m’excuse de vous le signaler.

2. Maître, vous n’avez pas à vous plaindre de votre point de vue parce que DIEU me prépare à tout. Et où est le problème si je suis folle de LUI qui fait de moi une polyvalente ?

1. Madame la Professeure, votre réaction si contrôlée suite à mon questionnement justifie la présence du GRAND ARCHITECTE de l’univers dans votre vie.

2.. Maître, rendons LUI gloire car, peu importe notre seuil de motivation et de tolérance, la maîtrise d”un domaine quelconque ne peut être effective sans son intervention assortie. de notre grande détermination. IL EST LE FORMATEUR DES FORMATEURS pour tous les métiers !

1. Madame la Professeure, je suis bien édifié. Je comprends maintenant pourquoi les médecins nous soignent mais meurent comme nous parce qu’ils ne sont maîtres d’eux-mêmes.

2. Maître, il en est de même pour moi qui enseigne à l’Université.

1 ,2. Comptons tous, toutes sur DIEU car sans son aide, notre existence n’a aucun sens.

 

UNE POÉSIE

L’APPRENTISSAGE D’UN MÉTIER

Je veux être une Psychologue clinicienne dans 15 ans DIEU voulant.

Pour y parvenir, je dois prendre mes études au sérieux en respectant les principes de l’école, en faisant mes devoirs toujours à temps, en me nourrissant correctement et en ayant pour boussole la prière.

Quand je terminerai mes études classiques, si DIEU le veut, je vais faire un teste d’orientation professionnelle afin que mon choix soit meilleur.

Je choisirai une université divinement et internationnalement reconnue.

VIVE LES MÉTIERS !

 

Professeure Marie Dieula JEAN LOUIS