ENVIRONNEMENT

Sud-est/ Agriculture : Des paysans de Seguin sollicitent l’appui du Ministère de l’Agriculture

‹‹ À Seguin nous faisons de la culture maraîchère dans la zone. Mais nous n’avons pas d’encadrement technique pour travailler, pas de crédit agricole. Nous avons de la volonté pour cultiver la terre mais nous ne pouvons même pas acheter un sac d’engrais, qui se vend à cinq mil six cents (5600) gourdes.›› se plaint le cultivateur Semé Mérissaint.

L’agriculteur dénonce la hausse du prix des intrants dans les boutiques agricoles de la place. Les paysans à faible revenus ne peuvent pas s’approvisionner en semences maraîchères. “La carotte se vend à deux mille cinq cents (2.500) gourdes, la semence de poireaux à cinq cent gourdes de plus soit trois mille (3.000) gourdes, sans compter le choux.

”En tant que cultivateur, nous ne savons pas à quel saint se vouer. Nous vivons de l’agriculture au niveau de Seguin. Nous avons entendu parler du Ministère de l’Agriculture et des Ressources Naturelles et du Développement Rural (MARNDR) à la radio comme tout le monde” a lâché monsieur Mérissaint.

Pour cultiver leurs parcelles de terre, les cultivateurs se sont obligés d’emprunter de l’argent dans des caisses populaires telles que ”FonKoze” et la ”Caisse Populaire Ressource Confiance de Marigot (CPRCM). Semé Mérissaint nous confie que c’est toujours un dilemme pour les agriculteurs de rembourser correctement la totalité de la somme qu’ils ont emprunté. Pas de système d’irrigation pour l’arrosage, ils sont en partie dépendre de la pluie”.a t-il expliqué.

”Si nou te gen ankadreman teknik. Nou te jwenn kòb pou n te prete lan Seguin, menmsi leta a pa ta vire je gade nou! Nou t ap kapab goumen ak timoun yo avèk fanmi nou”. C’est le le cri de Monsieur Semé aux autorités du pays.

 

 

Marcia MOÏSE

moisemarcha@gmail.com

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Lovelie Stanley NUMA

Lovelie Stanley NUMA, Journaliste Écologique et PDG Impulse WebMedias. Coordonnatrice Générale de l'association dénommée "Collectif des Journalistes Haïtiens Engagés pour l'Environnement (CoJHEE). La voix des sans-voix. Le journalisme utile c'est ma passion. Je travaille également pour des médias internationaux.