Petit-Goâve: La Table de Concertation lance un ultimatum au PM Ariel pour mettre son devoir au propre

La Table de Concertation de Petit-Goâve critique vertement le PM Ariel Henry. Le Porte-parole de cette structure révèle que le chef du gouvernement n’a pas respecté ses engagements dans le cadre de l’accord du 11 septembre. ‘’Nous avions signé un accord pour un gouvernement apaisé et efficace. Après la signature de ce document, la situation devient de plus en plus en difficile pour la population. L’insécurité bat son plein et le peuple est dans une misère sans pareille’’. Me Augustin Pierre a fait ses déclarations le jeudi 27 Janvier lors d’une conférence de presse pour exprimer leur insatisfaction. 

Me Pierre rappelle que les signataires de l’accord ont demandé au PM Henry de débarrasser l’Etat. En effet, les délégués départementaux, les vice-délégués des arrondissements ainsi que les agents exécutifs intérimaires devaient être révoqués de leur poste. Me Augustin soutient que ces gens n’ont pas bien servi la population. Malgré tout, Ariel Henry est de connivence avec les délégués départementaux et les Mairies. Ces derniers sont toujours de mèches avec les bandits qui sèment la terreur dans le pays.

En conséquence, la structure politique donne un ultimatum de quatre (4) jours au locataire de la Primature pour corriger son cahier. Avant le 01 février, Ariel Henry doit adopter des mesures pour établir la sécurité dans le pays. Il doit aussi prendre un arrêté nommant d’autres cartels dans toutes les Mairies particulièrement à Petit-Goâve. Si rien n’est fait concrètement, la Table de Concertation est prête à investir le béton aux côtés du peuple haïtien pour forcer le PM à entendre la raison.

De son côté, Me Ernest Flarissaint dit constater que le chef du gouvernement a fait des promesses trompeuses à la population. Les gangs divisent le pays, le chef du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN) n’a pas pipé mot. Alors, l’homme de loi se rappelle de ce dicton: qui ne dit mot, consent.

Me Ernest Flarissaint demande au chef du Villa d’Accueil d’assumer ses responsabilités. ‘’Intégrer la jeunesse haïtienne dans l’administration publique. Adopter des dispositions pour améliorer les conditions de vie de la population. Établir un climat de paix dans le pays pour permettre aux marchands-es de vaquer à leur occupation en tout quiétude.

‘’On n’a pas donné carte blanche à Ariel Henry lors de la signature de l’accord du 11 septembre’’. C’est ce que déclare Erold Ferus. Le membre de la Table de Concertation révèle qu’il y a des gens qui refusent de se désolidariser avec le neurochirurgien pour des avantages. Ariel Henry a fait fi de plusieurs points dans l’accord du 11 septembre. Me Ferus cite en exemple le procès du Pétrocaribe, audit au niveau des boites autonomes, le dossier des prisonniers, entre autres.

Erold Ferus demande aux acteurs politiques qui ont signé le document de se positionner. ‘’On ne va pas tolérer les gens qui supportent Ariel Henry alors que la population est dans la misère’’ martèle-t-il. M. Ferus annonce que la Table de Concertation s’apprête à prendre position contre ceux supportent le PM Henry. ‘’Toutes celles et tous ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous’’ conclut-il.