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7 février 2022: “Seul un consensus politique peut permettre à Ariel Henry de rester au pouvoir”. 

Le pouvoir du Premier Ministre Ariel Henry arrivera à terme le 7 février 2022. Le protecteur du Citoyen, sans tourner autour du pot, affirme qu’il n’y a pas de débat autour de cette question. Renan Hédouville a fait référence à l’article 149 de la constitution de 1987 amendée pour corroborer sa position. 

‘’Nous pouvons dire, en toute objectivité, de façon très claire et ceci n’en déplaise à plus d’un, n’en déplaise aux autres. Le débat autour du 7 février 2022 est clair. Le pouvoir du premier Ministre doit prendre fin le 7 février 2022’’. M. Hédouville a fait ses déclarations ce mardi 25 janvier en marge d’une table ronde organisée par l’UNESCO à l’Hotel Montana sur la protection des journalistes.

Le protecteur du Citoyen refuse de parler de mandat. Il a fait remarquer qu’au regard de la constitution de 1987 dans ses deux versions, un premier ministre n’a pas de mandat. Renan Hédouville soutient que ‘’seuls le président de la République, les parlementaires, les membres de la Cour de Cassation, les Juges au niveau des tribunaux de première instance et des Cours d’Appel, les membres de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif ainsi que les dirigeants de l’OPC qui sont dotés d’un mandat selon la loi mère du pays’’.

Dans cette même veine, le défenseur des droits humains rappelle que le pouvoir du premier ministre est lié au mandat du président qui l’avait nommé. L’ex président Jovenel Moise a confié ce poste à Ariel Henry avant son assassinat le 7 juillet 2021. Etant donné que le mandat de M. Moïse devait arriver à terme le 7 février prochain, il en est de même pour Ariel Henry.

M. Hédouville s’est montré conscient de l’absence d’un parlement ainsi que d’autres instances qui fonctionnent convenablement. En ce sens, si Ariel Henry veut garder le pouvoir après le 7 février cela doit être le fruit d’un consensus ou d’une négociation. Toutefois, tous les secteurs vitaux de la vie nationale doivent participer à cette négociation.

Tous les secteurs qui s’intéressent à la démocratie et aux droits de l’homme devraient s’asseoir ensemble pour dégager un consensus, un accord final ou une entente. ‘’L’impératif de l’heure c’est d’arriver à une alternative durable pour éviter d’éventuels problèmes après le 7 février 2022’’ a soutenu Renan Hédouville. En conséquence, OPC reste à l’écoute de tous les acteurs.

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Esaüe JOACHIM

Je suis Esaüe JOACHIM, un passionné de l’information. Hormis mes formations en journalisme, J’ai une solide formation en matière d’administration électorale ainsi que sur le renforcement de la crédibilité et de l’acceptation des processus électoraux.