Haïti / Insécurité : La vie du journaliste Wilmann Vil est menacée

Suite à l’incident survenu le jeudi 6 janvier 2022 à Laboule 12, Pétion-Ville , le journaliste Wilmann Vil révèle que sa vie est en danger. En effet, le journaliste est obligé de prendre le marquis pour se protéger. Lors d’une interview exclusive accordée à la rédaction d’Impulse Web Medias, il confirme qu’il fait l’objet de graves menaces. Ces menaces, soutient-il, viennent d’un gang ayant à sa tête Toto ainsi connu. Cette bande armée opérant à Laboule.

Le journaliste Wilmann Vil accompagnés de deux autres confrères, Wilguens Louissaint et Amady John Wesley, était à Laboule 12 lorsqu’ils ont été attaqués par des hommes armés. Lors de cette attaque, Wilguens Louissaint et John Wesley Amady ont été tués. Wilmann Vil a pu s’échapper avant d’être secouru par la population de cette zone.

‘’J’ai été au téléphone avec Amady lorsque les malfrats ont ouvert le feu sur lui’’ a révélé le confrère. ‘’Pandan m ap pale avèk Amady, menm kote a nèg yo pase yon foul otomatik sou Amady. Menm kote yo fin tire Amady a, m ap di alo, alo, kominikasyon an koupe. Mwen pa janm tande Amady’’ a rapporté Wilmann Vil avec une tristesse dans la voix.

Cette expérience lui laisse avec un goût amer. ‘’C’est l’une des pires expériences de ma vie. Les séquelles me reviennent à chaque instant.’’ a-t-il témoigné. À noter que Wilmann Vil a l’habitude de réaliser des reportages dans des quartiers contrôlés par des hommes armés.

Après avoir rapporté dans plusieurs médias les circonstances dans lesquelles les confrères ont été tués, Vil est devenu la cible des hommes armés dirigés par Toto ainsi connu. En conséquence, il est contraint de laisser sa résidence privée pour se réfugier ailleurs. Toutefois, il annonce qu’une plainte formelle sera déposée par ses avocats contre Toto ainsi connu.

S’agissant de la mort des deux autres confrères, Wilguens Louissaint et John Wesley Amady, les Nations Unies demandent aux autorités haïtiennes d’enquêter sur ces crimes et de s’assurer que les responsables soient traduits en justice.