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École de la Radio: Deux journées de formation consacrées à la lutte contre les crimes et violences commis sur des journalistes

Les 1er et 2 novembre de cette année étaient marqués par la tenue de deux journées de formation gratuite aux locaux de l’ÉCOLE DES MÉDIAS | ÉCOLE DE LA RADIO. Au terme de ces deux longues séances d’échange et partage intellectuel ; Rodly SAINTIINÉ, qui était en visioconférence , a bordé entre autres les problématiques liés aux crimes et violences à l’encontre des journalistes, tant en Haïti qu’à l’étranger.

Pour marquer la « journée internationale de la fin des violences contre les journalistes» L’ÉCOLE DE LA RADIO en collaboration avec la CEPROPOJUL a organisé deux journées de formation autour des termes : “ Liberté de la presse et l’Éthique du journalisme ». Cette formation était l’occasion pour Rodly , contraint de vivre caché depuis plus de 4 mois à cause des menaces de mort dont il fait l’objet ; de rappeler l’importance des journalistes, (donc des médias) dans une société: « Il n’y a pas de démocratie sans la liberté de la presse ».

Les deux journées ont été une belle et grande réussite. Lors de la Première journée de formation, consacrée à la liberté de la presse dans tous ses aspects, le correspondant de RFI en Haïti à d’abord salué la mémoire de ces deux confrères journalistes français Ghislène Dupont et Claude Verlon, enlevés puis assassinés tragiquement au Mali le 2 Novembre 2013. Une date retenue par l’Assemblée générale des Nations-Unies, lors de sa 68ème session, pour commémorer et saluer les mémoires des journalistes tuées dans l’exercice de leur fonction. C’était l’occasion pour Rodly Saintiné d’avoir une pensée pour tous les journalistes tué•e•s, persécuté•e•s, exilé•e•s à travers le monde.

La deuxième journée qui a été marquée par de longues discussions sur l’éthique et la déontologie du journalisme était lieu de parler aussi des devoirs et responsabilité des journalistes d’exercer le journalisme selon les normes. Dans la foulée, Mr Saintiné a exhorte les jeunes journalistes de faire le métier dans le respect rigoureux des normes et principes éthiques et déontologiques. Le journaliste-présentateur de BON APRÈS-MIDI sur AlterRadio, a aussi attiré l’attention des jeunes sur l’article 19 de la déclaration universelle des droits de l’homme qui garantit la liberté d’expression et fait obligation aux pays qui se disent démocratiques de garantir le droit à l’information et la liberté d’expression, deux éléments inhérents à la liberté de la presse.

Soulignons que les deux journées de formation se sont achevées sur des notes très positives : d’une part l’intervenant, qui se dit satisfait de la performance des apprentis journalistes, et d’autre part des étudiant•es ont exprimé leur satisfaction par rapport à la formation et disent maintenant être plus sensibes aux crimes perpétrés contre leurs confrères ou leurs consoeurs journalistes.

Rappelons que Rodly SAINTINÉ, journaliste natif de Cité Soleil est contraint de vivre caché depuis plus de 4 mois à cause des menaces de mort qui planent sur lui. Il subit des persécutions venant des gangs armés, opérant dans son quartier. Il est donc contraint de ne plus exercer son métier, sa plus grande passion. Du moins pendant un certain temps. Malgré tout, il s’est fait donc un devoir d’aborder, au cours de ces deux séances de formation, la question saillante des crimes perpétrés sur des journalistes : « Étant que journaliste et en plus persécuté, je me trouve dans l’obligation morale de parler de la situation des hérauts de l’information, et de présenter un tableau panoramique sur le nombre des journalistes tué•e•s, persécuté•e•s dans le cadre leur profession.»

 

 

Guerby JEAN

 

 

 

 

 

 

 

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Lovelie Stanley NUMA

Lovelie Stanley NUMA, Journaliste Écologique et PDG Impulse WebMedias. Coordonnatrice Générale de l'association dénommée "Collectif des Journalistes Haïtiens Engagés pour l'Environnement (CoJHEE). La voix des sans-voix. Le journalisme utile c'est ma passion. Je travaille également pour des médias internationaux.