ENVIRONNEMENT

Comment le Ministère de l’Environnement peut-il contribuer à la croissance économique d’Haïti ?

Le ministère de l’Environnement est un nom générique désignant le ministère chargé du programme environnemental du gouvernement. Il coordonne les travaux en matière de développement durable. Il prend toutes les mesures adéquates visant la protection de l’environnement et de la lutte contre le changement climatique.

Selon les pays et les juridictions, cette entité formée par un ministre, un directeur ou un administrateur peut porter des intitulés différents : ministère fédéral, bureau, direction, agence, département, administration, etc. Plusieurs formes en fonction des portefeuilles qui lui sont attribués : Écologie, Protection de la nature, Développement durable, Changement climatique, etc.

Dans notre pays, on sait que le ministère de l’Environnement comprend plusieurs directions. Hormis les organismes autonomes, elles forment des organes centraux et d’autres bureaux dans presque tous les départements.

Pourquoi dit-on que le ministère de l’Environnement est l’un des facteurs clés ou un outil de développement économique du pays ?

Le ministère de l’Environnement comprend une vingtaine de directions qui forment les entités centrales. Commençons à considérer une direction telle que celle du changement climatique.

Selon une étude menée par cette direction, si rien n’est fait pour lutter contre les aléas climatiques le pays perdra plus de 16 milliards de dollars. Alors que si nous gérions les problèmes climatiques, on gagnera plus de 4 milliards de dollars supplémentaires durant les deux prochaines années.

Considérons à présent la direction des ressources en eau. C’est aussi au gros sodo qui devrait gérer le secteur de l’eau dans le pays grâce à une loi y relative. Cette loi permettra à l’État de fixer plus de principes et d’apporter des milliards de dollars annuellement dans le secteur. Sans tenir compte des projets qui peuvent avoir un impact sur ces ressources en eau. Ces titulaires de projet devraient soumettre une nomenclature de l’eau. Un tel système contribuera au développement économique et environnemental du pays.

Bien d’autres secteurs y sont liés. Citons le secteur de la pêche. Il suffit d’y établir quelques principes pour qu’il puisse évolue mieux.

Jetons un coup d’œil sur la direction de l’inspection environnementale. C’est comme son nom l’indique, elle est responsable de la protection et de l’inspection de tout ce qui se fait dans l’environnement naturel. Elle est habilité aussi à prendre des décisions contre tous ceux qui polluent et détruisent l’environnement. Cette direction dispose d’une série de codes environnementaux. Lesquels codes aident le pays à générer de l’argent servant à gérer les ressources naturelles, promouvoir l’économie circulaire et développer davantages des opportunités économiques.

L’une des directions dont on ne peut pas ignorer, est la direction d’éducation relative à l’environnement. C’est une direction qui coordonne tout ce qui peut être fait en tant qu’éducation environnementale dans le pays. Comme dit le dicton “l’éducation est la clé du développement économique-social et durable”.

D’autres directions et d’autres organismes du ministère de l’Environnement sont associés pour développer ce secteur dans le pays.

Mettons en lumière l’importance du reboisement en Haïti et la protection de l’environnement comme outil de croissance économique et de création d’emplois.

En conséquence, le ministère doit être équipé de ressources humaines conséquentes capables de soutenir son titulaire. Donc, cette institution a toute sa capacité de promouvoir la politique environnementale du gouvernement.

Malheureusement, force est de constater qu’un tel ministère est délaissé par les gouvernements haïtiens. Son budget en dit plus sur cette négligence, 36 millions de gourdes.

De ce fait, une interrogation s’impose. L’État ne peut-il pas faire en sorte que ce ministère puisse réellement participer au développement social, économique et même politique du pays ?

 

 

Moïse Charles 

Gestionnaire et politicien de l ‘eau .

Spécialiste en droit de l’eau

E-mail : charlesmoise722@gmail.com

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Lovelie Stanley NUMA

Lovelie Stanley NUMA, Journaliste Écologique et PDG Impulse WebMedias. Coordonnatrice Générale de l'association dénommée "Collectif des Journalistes Haïtiens Engagés pour l'Environnement (CoJHEE). La voix des sans-voix. Le journalisme utile c'est ma passion. Je travaille également pour des médias internationaux.