Haïti / Politique : LHADAN exige son intégration dans l’Accord de la Société Civile
Plusieurs organisations haïtiennes évoluant dans la diaspora se sont regroupées sous le nom de LHADAN. D’entrée de jeu, elles protestent sans commune mesure contre l’accord exclusif de la Société Civile Haïtienne. Estimées à soixante-huit (68), ces structures exigent l’intégration des membres de la diaspora à tous les niveaux de la gouvernance de leur pays.
En effet, les membres de LHADAN entendent jouir de leurs droits civils et politiques en toute intégralité. Ils revendiquent aussi haut et fort leur plein droit à la double nationalité ainsi que le droit de vote. Du coup, ils comptent mettre leurs talents et leurs compétences au profit de leur propre nation.
Pourtant, ils ont dénoncé les actions et les abus inacceptables du gouvernement de facto PHTK. En outre, le projet de Référendum illégal de l’ex- président Jovenel Moïse ainsi que la mauvaise gouvernance du pays ont fait l’objets de vives critiques.
LHADAN proteste énergiquement contre l’exclusion de la diaspora haïtienne dans l’accord pour une sortie de crise à l’haïtienne à l’initiative de la société civile en Haïti. Selon elle, l’accord de Montana inclut la majorité des acteurs ayant contribué à faire perdurer cette situation de crise en Haïti.
LHADAN plaide en faveur d’une transition de rupture avec des citoyens honnêtes, patriotes, compétents et crédibles. Leur objectif primordial doit avant tout viser à apporter des éléments de solution pour conjurer cette crise
L’Organisation a relaté plusieurs points pour une vraie sortie de crise durable.
-Un conseil de gouvernement de 9 membres et la mise en place d’un Conseil Électoral Provisoire incluant des membres de la Diaspora.
-L’Organisation de la Conférence Nationale Souveraine devant aboutir à un nouveau projet de société de 25 ans au minimum.
-L’établissement d’une commission d’audit incluant les membres de la Diaspora et la gestion de l’insécurité, de la Covid-19 et de la famine.
LHADAN déplore le fait que les multiples accords disparates et exclusifs qui ne font qu’aggraver la crise et retarder les solutions réalistes et intégrées. La dite organisation appelle les filles et les fils de la nation commune à s’unir aux fins d’adopter une proposition de sortie de crise réaliste convaincante et inclusive.