Haïti-Post-séisme: Le CNSCA à pied d’œuvre
Le coordonnateur du Conseil National de la Société Civile Ayitienne Monsieur Joseph Domingue ORGELLA a bouclé sa deuxième visite dans le département du Sud. Nul n’est sans savoir que tout le Grand Sud fut fortement touché par le tremblement de terre du 14 août dernier. Ainsi, ces visites rentrent dans le cadre de travail du CNSCA visant à contrôler les différentes interventions post-séisme. Car, divers secteurs étatiques et non étatiques interviennent auprès de la population affectée.
La péninsule du Sud a été l’une des parties du pays sévèrement touchée par le tremblement de terre. Plus de quinze (15) jours après ce terrible évènement, la présence réelle des autorités étatiques se fait encore attendre. Pourtant, les besoins sont nombreux. Les victimes dorment à la belle étoile surtout que nous sommes en période pluvieuse. Faute de matériaux nécessaires devant leur permettre de construire au moins des abris provisoirs.
Le CNSCA à travers ses tournées a pu remarquer toute la souffrance des victimes. Ces dernières ont tant besoin d’une assistance de l’État central et de ses partenaires, qui, d’un côté, tarde à atterrir. Ces sinistrés, pour la plupart ont tout perdu en l’espace de quelques secondes. Ils se plaignent aussi de la manière dont l’aide humanitaire est distribuée.
La présence excessive de certains organismes avec une flotte impressionnante de voitures et de personnels venant d’ailleurs. Tandis que les vrais problèmes demeurent. Entre autre, le relogement des sans-abris, les soins de santé dans les sections communales, l’approvisionnement en produits de premières nécessités, en tentes etc…, c’est ce qui est urgent.
Le CNSCA déplore aussi le fait que même les instances de coordination au niveau départemental et local ne disposent pas de moyens de fonctionnement. Ce qui rend encore plus difficile l’accès dans les zones les plus reculées également frappées par le séisme.
Le Conseil National de la Société Civile Ayitienne au regard des différents constats met à nu les réponses post-seimes. En conséquence, il presse les autorités à prendre toutes les dispositions afin que les communautés puissent bénéficier d’une assistance à la hauteur de leurs besoins réels. Qui pis est, le temps presse, et ce, sans cesse !
