Insécurité : Quand le deuxième chef de Gang de Village de Dieu fait du chantage à l’ambassade de France en Haïti
L’ambassade de France en Haïti vient d’alerter le Ministère des Affaires Etrangères. Cette correspondance fait état de menaces proférées contre son personnel. Des appels passés sur le numéro standard de l’ambassade révèle qu’un certain Manno demande de l’argent afin de protéger les agents de l’ambassade. Le 48 39 91 44 est utilisé par le nommé Manno, lit-on dans dans la dite correspondance.
En Haïti, les bandits menacent toutes et tous. Ils n’épargnent personne, encore moins les missions diplomatiques. Le cas échéant concerne l’ambassade de France en Haïti. Le numéro standard de la dite ambassade a reçu pas moins que deux appels. Les coups de fil ont été effectués le mardi 24 août 2021 à 13h50.
À en croire l’ambassade de France en Haïti, un individu du nom de Manno, s’est présenté comme bras droit de IZO (principal caïd à Village de Dieu). Il exige de l’argent pour protéger les agents de l’ambassade. Le type en question, éventuel membre du groupe de Gang “5 segond”, réputé puissant à l’entrée Sud de la capitale, laisse croire qu’il serait le ‹‹responsable du secteur de la rue Capois››.
L’ambassade de France en Haïti s’est montrée préoccuper. La crise sécuritaire actuelle contraint certaines institutions à baisser leurs rideaux. Hôpitaux, écoles et églises ont cessé leurs activités. Définitivement, les bandits notoires opèrent en toute quiétude. Ils sont même parvenus à exiger un paiement de l’ambassade de France en Haïti.
Cette dernière ne sommeille sous le poids de la nouvelle. L’ambassade enjoint la Police Nationale d’Haïti une présence du côté de l’impasse Gardère. Cette impasse, soutient l’ambassade, est actuellement utilisée pour les entrées et sorties.
La veine de l’insécurité est envoûtée en Haïti. Le kidnapping est à sa nette augmentation dans l’air métropolitain de Port-au-Prince. De Martissant à la Croix-des-Bouquets, les bandits étendent leurs tentacules sous les yeux impuissants des autorités policières et judiciaires. Ainsi, ils s’en foutent de la police jusqu’à pousser l’ambassade française dans l’œil du cyclone. Entre-temps, l’ambassade dit attendre que les premières indications fournies par l’enquête lui soient communiquées.
Kleef Gladstone DUMERSAINT