” Assassinat in Utero d’un bébé à Martissant par des Gangs armés “. 

L’insécurité en Haïti touche même les enfants in Utero, c’est-à-dire aux ventres de leurs mères. C’est le cas flagrant d’une mère en phase d’accouchement en sa résidence privée à Tibwa (Petit Bois) dans sa douche, le jeudi 5 Août 2021 à Martissant. Des bandits armés ont ouvert le feu  dans le quartier où se trouvait la femme enceinte,  dont le nom n’est encore connu. Cette dernière a reçu 7 projectiles alors que deux ont atteint le bébé qui devait naître.

Conduite rapidement à l’hôpital, la vie de la femme n’est toujours pas hors de danger. Après une intervention chirurgicale, le bébé n’a pas pu survivre et la maman gravement blessée reçoit encore des soins à l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti, communément appelé Hôpital général.

Triste réalité ! Vu qu’en Haïti, dès la conception, la vie des individus sont en danger.

Dans les 3 premiers mois de grossesse, à cause du phénomène de grossesse non-désirée qui fait rage dans le pays, 75% des femmes primigestes, c’est-à- dire enceintes pour la première fois connaissent un avortement volontaire au moins.  Un fait qui est puni par la loi haïtienne.

1 pour mille enfants est mort à la naissance par manque de soins et des techniques rudimentaires utilisées par des femmes sages dans les zones rurales du pays. Sans oublier de nombreux cas de décès liés à la santé infantile en Haïti, spécialement à la Malnutrition, aux maladies diarrhéiques et hydriques.

Une situation très révoltante qui n’a eu de cesse de toucher la conscience collective du Pays. Parce qu’actuellement en Haïti, même in Utero, on n’est pas en sécurité avec les gangs armés qui font la loi, au vu et au su des autorités insignifiantes en tout point.

Image Google pour illustration.

Ulysse Jean Chenet