Haïti / Insécurité: Adieu à nos Policiers martyrs
Au moins neuf (9) policiers sont touchés mortellement en moins de trois (3) semaines. Ces incidents sont survenus au cours d’échanges de tirs avec des bandits sans foi ni loi. Pourtant, ils veulent à tout prix imposer leurs lois partout sur le territoire national.
l’État est absent. Le Haut Commandement de la Police Nationale d’Haïti est plongé dans un profond sommeil. Plus d’uns se questionnent sur l’avenir de nos vaillants policiers. Jours et nuits, ils bravent le danger de la mort pour accomplir leur mission qui n’est autre que “Protéger et Servir”.
Étant donné qu’ils ne sont pas bien protégés ni bien servis comment voulez vous qu’ils soient en mesure de Protéger et de Servir toute une population ? Bien qu’ils soient placés pour servir, ils sont quotidiennement victimes de l’insécurité généralisée. Oui, nos vaillants policiers ne sont pas épargnés de cette vague de criminalités qui règne dans le pays. C’est ce qu’a déclaré le Porte-parole du Syndicat Nationale des Policiers Haïtiens (SYNAPOHA).
Monsieur Gesnel Morlan évoque ce qu’il qualifie d’un manque de volonté du Haut Commandement de la PNH afin de doter les policiers de matériels adéquats pour contrecarrer les fauteurs de troubles. Il répondait aux questions du journaliste Dieuseul Guerrier au journal première occasion de la Radio Caraïbes, ce vendredi 18 juin. Le syndicaliste fustige le comportement des autorités judiciaires face à la situation difficile dans laquelle se trouve la population haïtienne plus précisément les policiers.
Le Porte-parole du SYNAPOHA se questionne même sur l’existence du Haut Commandement de la PNH. En cette occasion il évoquait au passage la négligence des autorités haïtiennes. Selon lui, les policiers sont dépourvus de tous matériels appropriés pour lutter contre les bandits. Pas de casque balistique, pas de gilet pare-balles, entre autres. Pour Monsieur Morlan des dispositions urgentes devraient être prises pour inverser la situation.
“Les policiers sont déterminés à travailler” dit-il. En conséquence, Gesnel Morlan réclame de meilleures conditions de travail pour ses frères d’armes. Toutefois, il les appelle à se solidariser entre eux pour éviter qu’ils continuent à être victimes. Depuis longtemps, les policiers sont devenus la cible des hommes lourdement armés qui prennent en otages certains sous-commissariats et antennes de police dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince.