Haïti/Référendum: Mathias Pierre s’y accroche
Le Ministre Délégué auprès du Premier Ministre chargé des questions électorales Matthias Pierre, réagissait sur la dernière position du Département d’État Américain. Ce dernier s’est déclaré hostile à la tenue du référendum de Jovenel Moise et ses acolytes. Cette initiative décriée de partout tente de changer la Constitution du 29 mars 1987 dans l’l’intérêt de ceux et celles qui ont à répondre de leurs forfaits par devant la justice haïtienne. Il affirme ne pas avoir les détails sur la position du Secrétaire d’État américain Anthony Blinken.
Pourtant Mr Blinkin annonce que l’administration Biden s’oppose catégoriquement à la tenue du référendum qu’il estime inconstitutionnel en Haïti. Laquelle déclaration faite hier lors d’une audition au Congrès américain. Pour l’histoire et la vérité rappelons que cet ancien candidat à la présidence fut quelques secondes avant sa nomination à ce poste un farouche opposant par stratégie de chantage au président Jovenel Moïse. Paradoxalement devenu son plus grand défenseur, il considère que le référendum est un acte souverain.
Le nouvel avocat de Jovenel souligne que les problèmes auxquels fait face le pays, notamment le dysfonctionnement du parlement, conditionne la nécessité de changer la constitution. ‘’Nous avons des pays amis, ils peuvent avoir leur position. Je doute fort que le Secrétaire d’Etat puisse dire que Haiti ne peut avoir sa constitution, ‘’ a lâché monsieur Pierre qui indique que le pays continuera à collaborer avec les pays dits “amis”.
Il a par ailleurs lancé des critiques acerbes à l’endroit de toutes personnes qui jouent pieds et mains en vue d’empêcher la réalisation des élections dans le pays. Et à ce Mathias de soutenir que lesquelles élections auront lieu sous l’égide de la nouvelle constitution.
“Si le peuple dit non au Référendum, ces élections auront quand même lieu mais sous l’égide de la constitution de 1987 amendée”, selon lui. Le défenseur zélé de l’équipe PHTK souligne que les équipes techniques du CEP sont à pied d’œuvre afin de trouver une autre date pour la tenue du Référendum.