Haïti/Covid-19 : L’hôpital Saint-Luc ne peut plus respirer
Dans la soirée du jeudi 13 mai 2021, le Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP) vient de publier une annonce qui donne de la sueur froide au dos. Selon les données disponibles pour le début du mois de mai, une augmentation considérable du nombre de cas suspects a été relevée. Qui pis est, des cas positifs et de patients hospitalisés ont été constatés.
En effet, les cas de Covid-19 tendent à augmenter dans le pays. C’est confirmé, l’Hôpital de Saint Luc de Tabarre ne dispose plus de lits ni d’espace pour recevoir de malades infectés au Covid-19. Pire encore, il est privé de matériels pouvant répondre aux besoins urgents des patients. Des informations recueillies par notre rédaction confirment que des gens atteints du nouveau Coronavirus présentent des difficultés respiratoires.
Encore plus dramatique, les variantes anglaise et brésilienne ont été identifiées en Haïti. Les cas positifs et les décès ont repris ces derniers jours, lit-on dans un tweet du journaliste Frantz Duval. Dans cette même veine, le Ministère concerné par cette problématique instruit les directions techniques et normatives de renforcer les activités de surveillance épidémiologique. Ces mesures doivent être particulièrement appliquées au niveau des ports, aéroports, villes frontalières ainsi que le suivi des cas contacts.
En ce sens, le MSPP encourage la Presse à mener une campagne massive de sensibilisation tout en invitant la Population à redoubler de vigilance. Car le Coronavirus est encore très actif dans le pays. Les professionnels de la santé des secteurs privés et publics sont invités à s’impliquer à la vaste campagne de sensibilisation, du dépistage, du suivi des cas contacts et la prise en charge des cas confirmés.
Le Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP) recommande à la population de respecter les mesures barrières habituelles. Lavage systématique des mains, port du masque obligatoire, respect de la distanciation physique, prise de température obligatoire dans les espaces publics et privés.
Il impératif que la population se comporte non comme bon lui semble, mais de préférence doit avoir une attitude responsable. Alors qu’elle vit dans une situation d’insécurité généralisée, une 2ème vague de Covid-19 vient s’ajouter aux nombreux problèmes déjà existants. L’on attend toujours une mobilisation formelle des instances étatiques face à ces nouveaux cas de Covid-19 durant le mois de mai. Mais en attendant, la vigilance doit être plus que de mise pour ne pas dire qu’elle doit être la règle à appliquer partout où l’on est et surtout par tous les moyens.
