UNESCO /Journée Mondiale de la Liberté de la Presse : l’Information comme bien public
À l’occasion du 3 mai plusieurs activités ont eu lieu en vue de commémorer cette date. Rencontres, débats, organisation d’ateliers figuraient au menu de cette journée toute spéciale dédiée aux Travailleuses et Travailleurs de Presse. À travers un communiqué de presse paru ce lundi 3 mai, les Nations-Unies par le truchement de l’UNESCO tiennent à rappeler que cette date marque la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse. Cette année, elle est célébrée autour du thème : “l’Information comme bien public”.
Outre les beaux discours traditionnels, comme c’est de coutume, en cette occasion, elles disent vouloir mettre un accent tout particulier sur les Médias. Surtout en ce qui attrait à leur rôle primordial dans la diffusion d’informations vérifiées dans l’intérêt du grand public. En outre la préservation du droit à la liberté d’expression doit être garantie.
En effet, les Nations-Unies rappellent que l’environnement de travail difficile auquel sont confrontés les journalistes dans le pays justifie le recul attendu d’Haïti au classement mondial de la liberté de la presse de Reporters sans Frontières. Cette situation devrait interpeller tous les acteurs si l’on veut palier à cette situation en y apportant les correctifs nécessaires. Ainsi l’accès à l’information comme droit fondamental puisse contribuer à renforcer pleinement la démocratie, poursuit le communiqué.
L’Organisation Mondiale encourage le développement de structures organisées ainsi que des médias qui se montrent plus responsables. Elle invite aussi les autorités à mettre en œuvre toutes les recommandations précédemment formulées en ce sens. Surtout celles qui rentrent dans le cadre de l’examen périodique universelle et du Comité des Droits de l’Homme par rapport aux Droits à l’information et à et à la liberté de la presse.
En ce sens, le Secrétaire Général des Nations-Unies, M. Antonio Guterres exhorte tous les gouvernements à agir pour aboutir à des résultats probants. C’est à dire faire tout ce qui est en leur pouvoir pour défendre la liberté, l’indépendance et la diversité des médias. Le diplomate a aussi renouveler la nécessité de renforcer la protection des journalistes. C’est la meilleure façon pouvant favoriser l’existence d’une presse libre diversifiée et professionnelle, conclut la note.