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Sud’ Est / Média : Haïti classée 87è dans le dernier rapport de RSF, les secrétaires généraux d’associations réagissent.

Après la publication du dernier rapport de Reporters Sans Frontières (RSF),classant Haïti dans la 87è place sur 180 pays en lieu de 83è. La rédaction Impulse Web Médias a recueilli les réactions des responsables d’associations de Journaliste à Jacmel.

Pour le Journaliste Joanel François secrétaire général de l’Association Nationale des Journalistes Professionnels (ANJP), directeur d’information à la Radio Hozana (REH) à Jacmel et Correspondant de la radio CKUT au Canada.

‘’… Ce rapport, c’est une radiographie de l’exercice de la profession du journaliste à travers le monde, c’est un rapport qui aide les gens à voir quels sont les pays qui sont prêts à progresser à travers le monde, et qui montrent les comportements belliqueux et réprobatoires de certains dirigeants, qui sont des démocrates dans ses propos et de par leurs actions sont des dictateurs a fait valoir le secrétaire général de l’association nationale des journalistes professionnels (ANJP).

Pour sa part, le Secrétaire général de l’association des journalistes et reporters d’images du Sud’Est (AJIRIS) Journaliste à la Radio Express et correspondant de la radio Lumière, Ezéchiel Louis-Charles, se dit n’est pas étonné devant la publication de RSF.

‘’…Pour nous, aux seins de l’AJIRIS ce rapport reflète exactement la menace de la liberté de la presse’’.

Le présentateur du journal du matin de la RTEC, rappelle que la Constitution Haïtienne garantie la liberté de la Presse. Selon lui, c’est une menace à la liberté des droits de l’homme lorsque dans un pays les journalistes ne peuvent pas exercer leur métier  librement.

Le secrétaire général de l’ANJP, et son homologue de l’AJIRIS rappellent les cas des confrères victimes Jean Dominique, Rospide Pétion, Brignole Lindor, la disparition du journaliste Vladjimir Legagneur, le cas du journaliste Néhémie Joseph, entre autres.

Plusieurs raisons expliquent que la régression d’Haïti est constatée, parce que ces derniers jours dans le cadre des manifestations violentes, le climat politique délétère qui affecte le pays, les journalistes sont des cibles du pouvoir particulièrement.

Le Journaliste François a cité comme exemple plusieurs cas récents, dans des vidéos amateurs qui tournent en boucle sur les réseaux sociaux montrant l’agissement de certains policiers sur des Journalistes notamment ceux des médias numériques.

‘’Les bastonnades physiques menant à la mort d’un confrère par un policier, ils ont tirés sur un confrère au niveau du ventre, une situation qui a poussé les membres de l’association des journalistes de l’étrangers (AJHE) à assister le Journaliste. Des policiers ont lancé une bonbonne de gaz lacrymogène dans le pick-up transportant les confrères de la Radio télé Pacifiques’’.

Pour le secrétaire général de l’ANJP ce sont des actions prédateurs ces genres d’actes, puisque les Journalistes sont libres d’exercer leurs professions.

Ajoute à la déclaration du président Jovenel Moise à l’ONU qui faisait croire que des bandits se déguisent en journalistes pour faire des désordres, c’est une façon pour le président de justifier les actions des policiers faces aux confrères de la Télé Pacifiques et d’autres qui en sont victimes, croit le Journaliste François de la radio CKUT.

Il faut dire que le 3 mai est dédiée à la journée mondiale de la liberté de la presse. Peut-on parler de liberté de la presse en Haïti, puisque souvent les journalistes n’ont pas accès à l’information.

 

 

Marcia Moïse

moisemarcha@gmail.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Lovelie Stanley NUMA

Lovelie Stanley NUMA, Journaliste Écologique et PDG Impulse WebMedias. Coordonnatrice Générale de l'association dénommée "Collectif des Journalistes Haïtiens Engagés pour l'Environnement (CoJHEE). La voix des sans-voix. Le journalisme utile c'est ma passion. Je travaille également pour des médias internationaux.