Haïti /Presse: Des Médias en Ligne ont répondu à l’appel de l’UNESCO et l’Observatoire Numérique

L’ UNESCO conjointement avec l’Observatoire Numérique a organisé une rencontre virtuelle le mercredi 28 avril avec des propriétaires de médias en ligne. Leur compte Twitter informe que 110 d’entre eux y ont pris part.

Présentation du Coronavirus Facts par le responsable programme de communication de l’UNESCO Jeffrey Clark Lochard, présentation des associations de Médias en Ligne par des représentants de (CMEL, AHML, RENAMEL), célébration de la journée du 3 mai par Max Guybert Lyron qui marque la journée Mondiale de la Liberté de la Presse, perspectives de collaboration et interventions des responsables de médias. Tel fut le menu de cette rencontre.

Le président de l’ Association Nationale des Médias Haïtiens (ANMH) Jacques Sampeur participait à cette rencontre.  ” Les médias en ligne de même que les médias traditionnels sont confrontés à des problèmes similaires notamment l’accès à l’information “. Tel fut sa réaction à l’intervention de la journaliste Lovelie Stanley NUMA PDG d’Impulse Web Médias.

Madame NUMA est également porte parole de l’Association Nationale des Médias en Ligne (AHML). La travailleuse de presse a fait un brillant exposé des diverses difficultés auxquelles se trouvent confrontés par les médias numériques.

Ensuite, les représentants des différentes associations avaient présenté leurs structures. Ils tenaient compte de la date de création, le nombre de médias membres, leurs réalisations ainsi que leurs perspectives. Ces points et bien d’autres ont fait l’objet de vives discussions au cours de cette rencontre virtuelle.

” De nos jours, les médias en ligne sont incontournables. On ne peut dissocier leurs travaux et ceux des médias traditionnels. Car on y trouve les mêmes contenus. Ceux en ligne quand à eux permettent d’amplifier les informations à travers les différents réseaux sociaux qui sont pas accessibles à tous” , selon Max Guybert Lyron.

Au cours de leur présentation les propriétaires des médias digitaux, ont fait état des obstacles rencontrés dans le secteur en question. Ceux liés surtout au financement et à l’accès à l’information pour tous ont été soulignés d’une façon particulière. Consciente des diverses dérives en cours dans ce secteur, l’ UNESCO travaille de concert avec l’Observatoire Numérique pour une meilleure image des médias en ligne. Ces organismes ont jugé indispensable d’entamer des discussions stratégiques avec les médias en question autour du financement, la désinformation, l’éthique et le sens de responsabilité.

Les messages postés sur leur compte Twitter exprimaient leur satisfaction par rapport à cette démarche qui consiste à rencontrer les responsables et propriétaires des médias en ligne pour mieux appréhender leur réalité quotidienne.

« Déonhologie, sérieux, synergie de travail… C’est rassurant ce que l’@nesco_haiti et l’@bsNumerique ont organisé aujourd’hui parce que nous avons une idée plus nette sur la démarche »

A l’issue de débats enrichissants, ces propriétaires de médias en ligne ont émis des propositions pour que les autorités concernées dotent le secteur d’un cadre légal. Ils plaident également pour la régularisation et la réglementation du secteur. C’est la façon la plus pratique permettant de bannir toutes formes de discrimination.

En guise de conclusion à proprement parler, ils ont formulé le souhait de pouvoir bénéficier d’un support technique et financier substantiel de la part de l’UNESCO et l’Observatoire Numérique.