SOCIÉTÉ

Jacmel-Société : Une maison en ruine transformée en bordel.

L’entrée principale de cette vielle maison est tapissée de préservatifs usagés. À cela s’ajoute des restes de papiers hygiéniques. Devant certaines portes on pouvait constater un barrage en blocs. Mais, l’accès au bâtiment n’est pas totalement interdit pour autant. Ce sont là les premières observations relevées dans la matinée du vendredi 23 avril 2021. De ce fait une équipe de la rédaction d’Impulse Web Médias va vous dresser une photographie fidèle de l’espace.

Sous l’amandier de l’arrière cour, un peu effrayant, la porte grande ouverte nous a permis de visualiser la partie interne du bâtiment. L’ espace est assaez grand. La salle est complètement vide. A l’entrée, des feuilles d’amande desséchées s’alternent à des restes de papier hygiénique ajoutés à des préservatifs (Kapòt). D’autres déchets servent de décor à la porte entrouverte.

De retour dans la soirée, il était environ 19 heures. Pas d’électricité, une jeune dame parait un peu gênée à cause du reflet des phares de la voiture. Au coin gauche se trouve une vieille barrière branlante non loin de la porte principale du bâtiment. Entrelacée avec un jeune ils donnent dos à la voiture. Chaque personne s’occupe de ses affaires personnelles.

Tout se déroule au fond à gauche, sur le chemin conduisant au centre d’interprétation du carnaval sur le quai touristique de Jacmel. Interrogé par Impulse Web Médias, une jeune assise sur place estime qu’il faut une intervention pressante des autorités concernées. La Mairie, la Délégation du Sud-Est, le Bureau Régional du Ministère des Affaires Sociales et du Travail doivent tout mettre en oeuvre pour couper court à cette pratique aussi immorale que préjudiciable pour le futur des jeunes de la cité jacmélienne.

« Je pense que les autorités pourraient aménager l’espace pour loger le bureau de la poste qui se trouve sur la place Toussaint Louverture, ou le bureau Départementale de l’Éducation. Je ne sais pas moi ! Ou un centre culturel  géré par la Mairie » conseille-t-elle.

Pour terminer elle a ajouté qu’elle est extrêmement prudente pour éviter que les gens pensent qu’elle soit venue régler une activité louche au coin, précise la jeune étudiante en Sciences Infirmières.

 

 

 

Marcia Moïse

moisemarcha@gmail.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Lovelie Stanley NUMA

Lovelie Stanley NUMA, Journaliste Écologique et PDG Impulse WebMedias. Coordonnatrice Générale de l'association dénommée "Collectif des Journalistes Haïtiens Engagés pour l'Environnement (CoJHEE). La voix des sans-voix. Le journalisme utile c'est ma passion. Je travaille également pour des médias internationaux.