Sud-Est/Infrastrtucture : Des riverains de Démontreuil exigent une intervention rapide du MTPTC.
La situation était très tendue dans la mi-journée du mardi 20 avril 2021. Dans la localité de Démontreuil première section communale de bas Cap Rouge, les riverains étaient remonté contre des responsables du Ministère des Travaux Publics Transports et Communication (MTPTC). Ils leur reprochaient de n’avoir pas honoré leurs promesses en dépit des frais reçus pour l’acquisition de 150 gallons de carburant pour les travaux de réfection de la route menant à cette localité.
En réaction, les habitants ont érigé des barricades avec des carcasses de voitures, des gravats et des troncs d’arbres, obstruant ainsi la rentrée principale de Démontreuil. Dépéchés sur les lieux, des agents de l’Unité de Maintient d’Ordre (UDMO), ont essuyé des jets de pierres. En réaction, ils ont tirés plusieurs rafales de cartouches en l’air afin d’évacuer la foule pour pouvoir rétablir la circulation, et re prendre ensuite le contrôle de la situation. Les agents de l’ordre ont du coup procédé à l’arrestation d’un jeune garçon dénommé ‘’King’’.
Mackenson Altidor l’un des protestataires et dirigeant d’une organisation locale appelée APAD dans son intervention a indexé l’ingénieur Franck qui aurait déclaré : ‘’ Toutotan m nan Travo Piblik, pa gen anyen k ap ka fèt nan Demontrèy. Il a dit prendre au mot l’ingénieur Franck. Dans la même veine ils ont lancé un ultimatum aux responsables du MTPTC.
‘’…Si rien n’est fait dans les heures qui viennent, nous allons entamer la deuxième phase du mouvement. Entre autres actions à entreprendre couper l’adduction en eau de la DINEPA, fermer toutes les portes de la Mairie qui perçoit les taxes des contribuables lors des constructions dans la zone. Puisque nous payons des taxes, nous devons en bénéficier les retombées’’, a fait savoir le militant.
Par ailleurs, il convient de souligner que, selon plus d’un, cette institution est très décriée. D’autre part, des citoyens dénoncent le trafic illicite qui est monnaie courante au sein du MTPTC. Pour obtenir un camion de gravats il faut verser 15 mille gourdes. Tandis que les matériels desservent des hommes politiques qui s’en servent comme s’il s’agissait de leurs entreprises privées.
Alors que, pour réaliser certains travaux d’infrastructure dans la ville, l’Agent Exécutif Intérimaire, Maky Kessa s’est vu obligé de recourir à la force pour se saisir à maintes reprises de certains matériels. C’est la seule façon pour contraindre le directeur Gilbert Bazile de mettre les matériels au service de la population.
Par : Marcia Moïse
moisemarcha@gmail.com.