Haïti-Politique: Le sénateur Patrice Dumont qualifie de faute lexicale, le contenu du tweet de Jovenel Moïse relatif au constat de la caducité du parlement…
Le Sénateur de l’Ouest, Pierre Patrice Dumont, estime que le Président de la République s’est trompé en affirmant la caducité du Parlement. Il précise que le locataire du Palais national a commis une “faute lexicale” en utilisant le terme caducité. Selon M. Dumont, ce dernier est utilié pour désigner quelque chose qui est périmé et inexistant. Le Sénat fait partie d’un des trois pouvoirs de l’Etat qui maintient la souveraineté, a ajouté l’élu du département de l’ Ouest.
Quant au problème du nombre de Sénateurs qui devrait partir aujourd’hui le deuxième lundi de janvier, M. Dumont a fait savoir que le Sénat compte actuellement 19 sénateurs. Certains d’entre eux sont élus pour six ans et d’autres pour quatre ans. Tout en plaidant pour le respect du mandat de ses collègues au Grand Corps, le très populaire chroniqueur sportif, devenu sénateur, précise respectivement que les Sénateurs du Sud et de l’Artibonite Jean Marie Junior Salomon et Youry Latortue sont élus pour six ans. Pour conclure, M. Dumont disait que le Président, lors de sa déclaration sur le renvoie de certains parlementaires, a commis deux fautes graves. M. Dumont a mentionné que les Sénateurs sont mandatés par le peuple de sortes que le Grand Corps puisse fonctionner en permanence.
Quant aux manifestations de ces derniers temps, le Sénateur de l’Ouest affirme que la population est dans les rues pour révendiquer un mieux- être dans le pays ou de meilleurs conditions de vie.
Pour sa part, le Sénateur du Sdu-Est, Joseph Lambert, rejette la déclaration du Président de la République sur la caducité du parlement. Tout en rejetant les déclarations du chef de l’État disant avoir mis un terme au mandat de certains élus de la Chambre Haute, M. Lambert, ancien Président de l’Assemblée nationale se montre solidaire à ses collègues. Il prône de préference pour un accord politique entre tous les acteurs afin d’éviter le pays à une crise sans précédent.
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