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‘’Haïti, terre bénie mais trahie par tous et par ses propres fils’’ dixit Darneley Gazemar

Si nous essayons d’analyser les dégâts causés par le coronavirus sur la planète où les pays les plus organisés comme les Etats-Unis, le Canada, la France, la Suisse entre autres sont les plus durement touchés, tous portent à croire que toutes les conditions sont réunies pour que les haïtiens disparaissent succombent sous le poids de cette pandémie. Ainsi débutent les propos de l’expert en finance, Darneley Gazemar lors d’une causerie avec la rédaction d’Impulse Web Medias sur l’impact de la COVID-19 en Haïti.

Au cours de cet entretien, M. Gazemar a analysé à peigne fin les différentes mesures drastiques adoptées par certains pays comme les Etats-Unis considérés comme la première puissance mondiale, le Canada, le Brésil, la Russie, Le Royaume-Uni, la Fance, la Suisse, l’Espagne, l’Italie, la République Dominicaine en vue de limiter la propagation et les effets de la COVID-19. Malgré tout, ses effets sont néfastes et il y a de pertes considérables en vies humaines. Le surnommé ‘’DG l’Anti-Corruption’’ témoigne avoir vu la plupart de ces pays dépensent de fortes sommes d’argent dans des recherches pour trouver et distribuer des médicaments pouvant freiner la propagation du virus. Malheureusement, ces pays continuent de compter des cadavres. Alors qu’en Haïti, quoique nous vivions dans des conditions sanitaires très précaires, le pays est encore debout face à cette pandémie qui ne cesse de faire des victimes partout à travers le monde.

‘’Malheureusement, nous avons créé notre propre virus, ” division, division, division”  qui a causé plus de dégâts que celui du coronavirus’’ se désole l’expert en finance soulignant au passage que des spécialistes en économie avaient prévu que cette pandémie allait causer plus de dégâts que la deuxième guerre mondiale et le crash de 1929 sur l’économie mondiale. De l’avis de Monsieur Gazemar, Haïti devrait saisir cette opportunité pour redorer son blason. ‘’Puisque cette pandémie n’a pas d’incidence significative sur le pays, cela ne devait pas aussi empêcher le pays à bonifier sa  production nationale’’ a-t-il martelé avant d’évoquer que le monde devrait tourner leurs regards vers le pays tout en se demandant, qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi la COVID-19 n’a pas fait autant de victimes comme dans les autres pays ? Des journalistes venant de toute part devaient réaliser des reportages sur cette situation exceptionnelle.

A l’ère de la COVID-19, Haïti aurait dû attirer beaucoup plus de touristes ainsi que des investisseurs qui se voient obligés de porter un masque dans leurs pays sous peine de contracter le virus. Tandis qu’une fois arrivée en Haïti, ils sont immunisés. Dans la foulée, il s’en prend au détracteur faisant croire que le pays est un pays de malédiction. Eu égard à cela, DG l’Anticorruption souligne à l’encre forte qu’Haïti est une ‘’terre bénie’’ qui, tôt ou tard renaîtra de ses cendres. Par contre, il exprime sa déception par le faut que le pays n’a pas pu profiter de cette situation pour produire davantage.

Darneley Gazemar s’en prend aussi à certains journalistes étrangers qui ont préféré de montrer des manifestations émaillées de violence au lieu de présenter le pays comme étant l’un des plus résilients face aux effets du coronavirus. A ce stade, il croit qu’il faut soulever les va-nu-pieds contre les gens qui se disent être de bien qui prédominent sur le pays au détriment de la masse défavorisée. L’expert Gazemar lance un appel au réveil de la conscience collective pour enfin retirer le pays dans ce marasme. En conséquence, il propose aux autorités de mettre sur pied un comité de facilitation pour un vrai dialogue inter haïtien pour redémarrer le pays. ‘’Toutotan solisyon an se nan depatman deta Ameriken l ap soti, nou pap fè yon pa. Se lave men siye atè’’ a laché monsieur Gazemar qui plaide en faveur d’une solution à l’haïtienne.

Tout compte fait, Darneley Gazemar demande au président de la république, aux membres de l’opposition, à la bourgeoisie, la société civile ainsi que tous les partis politiques, s’ils sont vraiment haïtiens qui aiment le pays ? Pourquoi est-il si difficile de faire un sacrifice pour retirer le pays dans ce pétrin ?

 

 

 

 

 

 

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Esaüe JOACHIM

Je suis Esaüe JOACHIM, un passionné de l’information. Hormis mes formations en journalisme, J’ai une solide formation en matière d’administration électorale ainsi que sur le renforcement de la crédibilité et de l’acceptation des processus électoraux.