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À l’UNAP, des frais d’études ont presque doublé dénoncent des étudiants

Des étudiants de l’Université autonome de Port-au-Prince montent au créneau pour dénoncer le rectorat qui, selon eux, abuse pour récolter de l’argent à leurs dépens. Devant cet état de fait, ils entendent organiser plusieurs mouvements de protestation.

C’est en ce sens qu’ils étaient un nombre assez important d’étudiants qui ont tenu le 24 février 2021, un mouvement de protestation devant le campus afin de dénoncer les responsables de cette institution d’enseignement supérieur, vielle de près de 25 ans, voulant à tout prix augmenter certains frais d’études dans un cursus académique avec un système de crédit.

« Aba Kidnapping Intellectuel ; Aba Vòl òganize ; Paran nou pa nan vòlè, desann kòb lekòl la », sont parmi les messages lancés sur les pancartes tenues dans la matinée du 24 février par les étudiants, devant la barrière principale de l’Université située à Santo 25, dans la commune de Croix des Bouquets.

Pour étayer leur dénonciation, le prix du crédit passe de 1750 à 2200 gourdes, les frais généraux de 26 000 à 30 000, de restauration de 400 à 900 gourdes, clinique, de laboratoire ou d’immatriculation tardive de 1000 à 2000 gourdes pour ne citer que ceux-là, sont en nette augmentation, dont certains ont doublé, ont déploré plusieurs étudiants requérant l’anonymat.

En vue de requérir la version des responsables de l’Université Autonome de Port-au-Prince, en proie à des soulèvements d’étudiants, le responsable académique Dr Léonel Guillaume, contacté depuis plusieurs jours par Impulse Web Medias, n’a pas tenu à réagir, arguant qu’il doit d’abord consulter ses supérieurs hiérarchiques, nous demandant d’être patient.

En attendant ce qui va ressortir de ce bras de fer entre étudiants et responsables de l’UNAP, il est à noter que, depuis, des étudiants indiquent déjà avoir été menacé par des dirigeants de l’Université. Ces étudiants, en revanche, se disent déterminés à contraindre le rectorat de l’Université à faire machine arrière par rapport à la montée de certains frais d’étude, quitte à passer à une autre phase dans leur mouvement, dans un contexte socio-économique difficile pour la majorité de la population.

 

Par Guervens Ricardo Jean Jacques

 

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Lovelie Stanley NUMA

Lovelie Stanley NUMA, Journaliste Écologique et PDG Impulse WebMedias. Coordonnatrice Générale de l'association dénommée "Collectif des Journalistes Haïtiens Engagés pour l'Environnement (CoJHEE). La voix des sans-voix. Le journalisme utile c'est ma passion. Je travaille également pour des médias internationaux.