Des journalistes cibles de répression policière ce mercredi dans la zone métropolitaine.
Les journalistes deviennent les cibles des agents de l’ordre. Alors qu’il couvrait une manifestation pour dénoncer la dictature instaurée par le Président Jovenel Moïse dans le pays, organisée par certains secteurs de la vie Nationale, le photojournaliste Chéry Dieu-Nalio a été touché ce mercredi 10 février au niveau du pied par une bombonne de gaz lacrymogène.
Les attaques visant des journalistes se multiplient sur fond de répression par les agents de l’ordre. En plein exercice de ses fonctions, Chéry Dieu-Nalio vient d’être victime d’une bombonne de gaz lacrymogène. Le photojournaliste souffrant des douleurs a été conduit à l’hôpital pour recevoir les soins nécessaires. Et d’autres Journalistes ont été la cible des forces de l’ordre.
Johnny Fils-Aimé, un journaliste de radio Kajou a été blessé par une grenade lacrymogène. Selon son confrère Ralph Tedy Erol, deux orteils du pieds droit de la victime sont cassés malheureusement.
Notons que les policiers ont lancé une bombonne de gaz lacrymogène dans un véhicule de “Radio Télé Pacifique” transportant des journalistes qui couvraient la manifestation.
En signe de protestation, les journalistes se sont rendus à la Direction Départementale de l’Ouest (DDO) de la PNH en vue d’apporter leur doléance. Le responsable de la DDO, Paul Ménard a affirmé que leurs doléances seront acheminées vers le haut commandement de la PNH sur les actes répressifs produits par les forces de l’ordre pour les suites nécessaires. Toutefois, les travailleurs de la presse annoncent qu’ils vont déposer une plainte contre Vladimir Chérubin accusé d’avoir lancé du gaz lacrymogène au véhicule de Radio Télé Pacifique.
Rappelons que les journalistes sont souvent victimes de brutalités policières ces derniers jours. Ils ne peuvent exercer leur profession en toute quiétude. D’où l’on peut se demander : Quelle menace représentent les travailleurs de la presse dans l’exercice de leur fonction pour les forces de l’ordre ? Les policiers exercent-ils un ordre venant des autorités étatiques pour réprimer les journalistes ?
