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CUBA: LA TRISTEMENT CÉLÈBRE PRISON GUANTANAMO À 18 ANS CE SAMEDI

 

C’est en janvier 2002 que le monde a découvert des images de prisonniers en combinaison orange, enchaînés, les yeux bandés, dans des cages: c’était le camp appelé « X-Ray ».

Au plus fort de son fonctionnement, quelques mois après les attentats du 11 septembre 2001 contre les tours du World Trade Center à New York, le centre de détention a enfermé 780 personnes soupçonnées d’être, selon les termes de l’administration Bush, des « ennemis combattants ».

Guantanamo a représenté un trou noir juridique dans la vaste « guerre contre le terrorisme » entreprise par l’équipe du président Georges W.Bush.

 

Selon un Mémorandum présidentiel datant de février 2002, les détenus ne bénéficiaient pas du statut de prisonniers de guerre, et des techniques d’interrogatoire très poussées ont même été approuvées.

Aujourd’hui, une quarantaine de personnes sont toujours incarcérées sur la base américaine, mais elles dénoncent leur détention illimitée, illégale, arbitraire, discriminatoire et sans jugement équitable. De fait, moins d’une dizaine d’entre-elles ont été accusées par les États-Unis.

Même sous l’administration Obama, des commissions militaires avaient décidé que 48 détenus ne pourraient être ni poursuivis, ni relâchés. Ils restent dans les limbes du droit, 26 d’entre eux sont toujours détenus par l’administration Trump sans aucune charge ni procès.

Prenant le contrepied de Barack Obama qui avait promis de fermer Guantanamo et tentait de la vider de ses prisonniers en les transférant dans des pays tiers – le Congrès l’en a empêché – Donald Trump a en 2018 signé un décret stipulant qu’il conserverait Guantanamo ouvert de façon indéfinie.

Aucun transfert de prisonnier n’a été effectué depuis sa prise de fonctions. Il avait même annoncé qu’il souhaitait y envoyer des bad guys, des mauvaises personnes, liées à l’organisation de l’État islamique notamment. Mais il n’en a rien fait. En revanche, il n’a procédé à aucun transfert de prisonnier.

Plusieurs organisations de défense des droits constitutionnels représentent ces détenus, à l’instar du CCR (Centre américain pour les droits constitutionnels), inquiet des dernières décisions de Donald Trump.

En outre, les infrastructures sont vieillissantes et devront faire l’objet de nouveaux investissements. La quarantaine de détenus aussi est vouée à vieillir à Guantanamo.

IMPULSE WEBMÉDIAS
Source: RFI

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Lovelie Stanley NUMA

Lovelie Stanley NUMA, Journaliste Écologique et PDG Impulse WebMedias. Coordonnatrice Générale de l'association dénommée "Collectif des Journalistes Haïtiens Engagés pour l'Environnement (CoJHEE). La voix des sans-voix. Le journalisme utile c'est ma passion. Je travaille également pour des médias internationaux.