Un nouveau conseil installé à la tête de la Faculté de Droit et Sciences Économiques des Gonaïves ( EDSEG ) sans aucun représentant de L’UEH.

Le mercredi 13 janvier 2021 , un nouveau conseil a été installé à la Faculté de Droit et des Sciences économiques des Gonaïves ( EDSEG), par le président du conseil des professeurs Me Hébert Pélissier, pour un mandat de six (6) mois, avec une mission de restructurer la Faculté.

Un comité qui se compose de Maître Luc B. Pierre président, L’ancien député des Gonaïves Maître Guy Jacob Latortue vice président, Carlos Pierre- Jules 2ème vice-président, juge Eugenie Jean Louis membre et M. Jacob Clervois Membre. C’est une décision qui a été prise par l’ensemble des professeurs et des étudiants de l’EDSEG, sans aucun avis de l’UEH, en rejetant le premier conseil que celui-ci avait lui-même nommé en septembre dernier.

Le vice-président du conseil Maître Guy Jacob Latortue dans son discours de circonstance a déclaré que l’école de droit n’est pas une institution d’État mais plutôt une institution privée à but ou non lucratif.

L’EDSEG est prêt à travailler avec toutes les institutions, toutes les personnes physiques ou morales sans aucune ingérence institutionnelle pour l’intérêt de la Faculté.

« La mission du nouveau conseil c’est de réformer l’école de Droit sur le plan académique et administratif, mais nous avons besoin des gens d’ici et d’ailleurs pour donner une autre image à l’institution ». Dans ses propos il a aussi ajouté : « Il n’y a aucun organe libératif au niveau de l’école de Droit des Gonaïves qui s’appelle assemblée des professeurs et représentants des étudiants ».

Le président du conseil des professeurs ; Maître Hébert Pélissier a mentionné que l’école de Droit n’est pas une faculté d’État qui dépend du grand corps de l’UEH ; « Nous ne dépendons ni de l’unité de lutte contre la corruption (ULCC) , ni de la cours supérieure de compte, ni de L’unité centrale de renseignements financiers (UCREF). Nous dépendons de nos professeurs , de nos étudiants et de la famille intellectuelle des Gonaïves.

Personnes ne peut nous enlever notre patrimoine à la cité de l’indépendance. D’après le responsable des professeurs de la Faculté , les conditions ne sont pas réunies pour avoir une bonne relation avec une instance de l’État.

Nous pourrions modifier certaines structures de mise en place des engagements pour des nouvelles conditions qui pourraient éduquer vers une amélioration, pour une négociation des rapports qui va mettre œuvre une réforme réelle au sein de l’ EDSEG .

Il faut dire que selon le président du conseil des professeurs, aucune soutenance ne se fera plus à partir du mois de février sans avoir la présence de fédération des barreaux d’Haïti représentée par des barreaux des Gonaïves à L’EDSEG.

Ricardo Georges